[ Petite mise à jour, car ce texte génère beaucoup de commentaires. Nous sommes conscients que les membres du personnel font ce qu’ils peuvent avec les moyens qu’ils ont à leur disposition. Cela dit, comme société nous devons cesser d’accepter ces demi-mesures « quand tu es vraiment malade, alors le système fonctionne très bien ». Non il n’est pas normal d’avoir des conditions aussi piètres dans nos hôpitaux. Certaines personnes ont eu des bonnes expériences. Mais pour toutes les autres qui ont vécu des difficultés qui auraient pu être évitées, alors il est normal de pouvoir le dénoncer afin que les choses changent. Ce texte n’indique pas toutes nos difficultés vécues, mais j’en ajoute une autre en boni : l’hôpital a fait une erreur sur la date d’accouchement du Constat de naissance de notre bébé. Ce texte reflète notre opinion sur notre expérience personnelle. ]
Mon épouse vient de donner naissance à notre 3e enfant. Tous ses accouchements ont eu lieu à l’Hôpital Sacré-Cœur de Montréal, alors je peux dire qu’on commence à s’y connaître avec l’endroit. Mais je ne pensais pas que l’hôpital pouvait faire pire visite après visite. Avez-vous visité Sacré-Cœur, au service d’accouchement ? Mon épouse était sortie en pleurant après avoir vu l’état des installations lors de la « visite d’accueil ». On se croit vraiment au début de 1900 et que la technologie n’a pas évoluée depuis. Par où commencer ? Car tout semble croche dans cet hôpital. Je commence par ce qui m’a frustré le plus : OÙ EST L’ANESTHÉSISTE ??? Parce qu’il ne s’est jamais présenté pour administrer l'épidurale. Il semble que les accouchements, c’est le dernier de ses soucis. Il (ou elle) est peut-être trop important(e) pour daigner se déplacer d’un étage, avec un salaire qui doit certainement dépasser les 500,000$ par an (lire et lire sur les spécialistes). Lors du premier accouchement, mon épouse a eu une épidurale. Mais pour l’anesthésiste, c’était une injection de plus dans ses statistiques. Cela semblait déranger le médecin de faire son travail. Et il a fallu que mon épouse attende, assise inconfortablement sur le bord du lit pendant une bonne demi-heure en état de douleur avancée, car il fallait que mon épouse soit « en position et prête » pour l’arrivée de l'anesthésiste. Mon épouse voulait se coucher sur le côté à cause des douleurs, mais les infirmières ont mentionnées que le médecin serait fâché et retournerait sans administrer l’analgésie péridurale lombaire à mon épouse. Incroyable, on se croirait dans un fast-food. Lors du deuxième accouchement, le travail de mon épouse a été rapide alors elle n’a pas eu le temps d’obtenir l’épidurale. C’est pourquoi cette fois-ci, nous voulions l’épidurale dès que les contractions étaient avancées. Mais le « protocole » de l’hôpital a fait en sorte que ce n’est jamais arrivé. À commencer par l’analyse sanguine nécessaire à donner le feu vert qui n’a pas été faite dans les temps. C’est seulement après les cris de mon épouse que l’infirmière en charge a appelé le laboratoire et qu’ils ont dit « on vous le fait là », soit 45 minutes trop tard. Qui est en charge de ce labo ? S’il y a une analyse sanguine pour une épidurale, il ne faut pas attendre dernière minute, c’est le gros bon sang. Mais au-delà des raisons que le département nous donne, je me demande si l’hôpital ne le fait tout simplement pas intentionnellement de faire en sorte d’éviter les épidurales. Car chaque épidurale représente des frais additionnels pour l'hôpital et un ajout de tâches additionnelles pour les infirmières. Après tout, même une infirmière nous a mentionné que ça « donne plus de travail ». Pourquoi alors offrir l’épidurale à la patiente et lui faire signer une décharge si en bout de ligne on ne lui administre pas ? Après l’accouchement, mon épouse et bébé sont transférés dans une petite chambre privée (au modique coût de 202$ / jour). Que la chambre soit vieillotte, sans toilette, avec un petit lavabo avec eau-chaude eau-froide en deux robinets séparés, avec de l’équipement qui n’a pas été renouvelé depuis la construction de l’hôpital, je peux le supporter après l’accouchement vécu. Mais qu’il n’y ait pas d’air climatisé, c’est vraiment consternant. La chaleur de la chambre était insupportable et à un point on a cru que bébé était en déshydratation. Et ce n’était pas la canicule de la semaine passée, alors je n’ose imaginer la situation précaire des parents et leurs bébés qui étaient là à ce moment. J’ai vérifié et il semble que toutes les chambres du département sont ainsi. La solution de l’hôpital ? Installer des petits ventilateurs sur la table près du lit. La plupart des infirmières qui nous ont assistées sont gentilles, quoique très occupées. Alors quand on appuie le bouton pour avoir de l’aide, c’est souvent un préposé au service des chambres qui vient nous demander ce qu’on veut. « On veut juste parler à notre infirmière ! » Avec toute la techno d’aujourd’hui, je ne peux pas croire que le petit bouton allume une lumière au-dessus de notre porte de chambre, pendant que les infirmières discutent entre elles dans leur bureau au fond du couloir. Certaines infirmières arrivent souvent de 30 à 60 minutes plus tard. L’administration de l’hôpital semble couper dans les installations et les infirmières, possiblement aussi dans les médecins. Car le seul médecin disponible (en cas de problème) lors de l’accouchement était un gynécologue étudiant. Le médecin de mon épouse avait été appelé sur le tard par les infirmières alors elle tardait à arriver. Clairement, l’équipe au département des naissances n’étaient pas prêtes à toute éventualité. Quand notre médecin est arrivé, mon épouse a pleuré de joie. Notre petite est née quelques minutes plus tard, avec l’aide réconfortante de notre médecin. Il est difficile de décrire avec exactitude la frustration et la déception des services offerts à l’Hôpital Sacré-Coeur. La naissance d’un bébé est un moment si beau, mais l’environnement fait en sorte que les souvenirs sont entachés de mauvaises expériences. Est-ce vraiment juste à l’Hôpital Sacré-Cœur ? Car on a eu des expériences très positives au Children’s Hospital et au Shriners Hospital. Je sais que l’Hôpital Sacré-Coeur a un projet pour un tout nouveau département des naissances dû en 2020 qui aura l’air climatisé, mais en attendant, voici la dure réalité pour les familles. N’hésitez pas à commenter vos propres expériences d’accouchement à Sacré-Cœur ou un autre hôpital, car on aimerait savoir si c’est une problématique généralisé au Québec.
3 Commentaires
Loubna
11/7/2018 18:43:46
Désolée pour vous pour cette mauvaise expérience au sacré coeur.
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Rachel
11/7/2018 19:26:27
Je suis tellement attristé de lire des commentaires ainsi concernant un accouchement qui se passe dans un hôpital!!! Moi j'ai accoucher à St-Luc et mon expérience à été merveilleuse... aujourd'hui je peux pas croire que les médecin et infirmière puissent agir avec tant d'incompétence c'est consternant!! J'espère de tout coeur que cette situation va changer très rapidement!
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Vanessa
11/7/2018 20:28:10
J'ai accoucher a sacré coeur le 16 mai 2018 et ce fut, pour un premier bébé, une expérience que je ne souhaite pas renouveler.
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