Nous sommes entrepreneurs. Et nous sommes parents… pour une 3e fois ! Nous venons de l’apprendre par l’échographie, c’est une fille que nous attendons !
Nous avons deux garçons : Joshua de 3.5 ans et Isaac de 2 ans. Notre surprise est grande d’apprendre que nous allons avoir une fille. Nous pensions vraiment avoir un autre garçon. Notre petit Joshua nous disait sans cesse « c’est une fille » lorsque nous lui demandions son avis. Peut-être savait-il quelque chose de plus que nous ! Cette nouvelle vient mettre du soleil dans nos cœurs. Car nos vies d’entrepreneurs ont été passablement prenantes ces dernières années. En fait, depuis la création de Bouge Petit, nous avons vécus toutes les émotions. Cela aura pris plus de temps que nous voulions pour que mon épouse soit enceinte et nous étions un peu découragés. Le stress de la business, sans aucun doute, n’aidait pas. Heureusement, mon épouse magnifique attend finalement notre petite fille ! Être entrepreneur, c’est jongler avec l’incertitude sans arrêt. Être parent, c’est s’adapter au changement sans arrêt. Être parent-entrepreneur, c’est une garantie de longues nuits sans sommeil. Je compte écrire plus de billets sur notre expérience, du début de Bouge Petit à aujourd’hui. Mais pour résumer, démarrer une entreprise ça semble toujours facile sur papier. Vient ensuite la réalisation et la réalité qui nous rattrape. Toutes sortes de problèmes vous mettent dans l’incertitude et vous forcent à vous adapter au changement. Malgré tout, il faut persister. Le stress ne peut pas prendre le dessus. Il faut toujours trouver des solutions. Il faut user d’imagination sur tous les plans. Avec 3 enfants en bas âge, il faudra certainement user d’imagination ! Et avec une business à faire fonctionner, voilà un challenge de parents-entrepreneurs que nous allons relever. Comme quoi, avoir des enfants, ça n’empêche pas de se lancer en affaires ! Benjamin & Paula
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Aujourd’hui, Bouge Petit a un an. Déjà une année à offrir un environnement de qualité pour les parents et leurs tout-petits. Nous sommes fiers de ce que nous avons accompli. Mais nous n’avons pas l’esprit à la fête. Notre frustration atteint un nouveau sommet. J’ai fait part de certaines frustrations envers la Ville de Montréal (et de Rosemont particulièrement) lors d’un billet précédent. Comme mentionné, les commerçants sont oubliés par la ville. Avez-vous marché dans l’une des rues commerciales de Montréal ? Que remarquez-vous ? Moi, c’est le nombre élevé de locaux à louer et de commerces qui ferment. Quand de grandes bannières comme Starbucks ferment plusieurs succursales en peu de temps, il y a de quoi s’inquiéter pour les petits commerçants. Les petits commerces de Montréal aimeraient croître, mais au lieu de ça, ils sont en mode « survie ». Et leur plus grand concurrent ? La Ville. Je vous donne un exemple simple. Quand on a commencé Bouge Petit, notre part de taxes municipales était de 6,549.49$. Cher, car nous ne sommes qu’un petit commerce. Cette année, nos taxes municipales sont de 10,157.01$. Une augmentation de plus de 3,600$ en une seule année. Et je parle seulement de la taxe municipale ici. Vous savez combien de cafés à 3.95$ on doit vendre pour payer ces taxes municipales ? 2,572 cafés (en fait, ça serait sûrement beaucoup plus, car on doit aussi payer pour nos grains de café, le lait et les verres). Nous ne travaillons pas pour nous, nous travaillons carrément pour la ville. Bien sûr, la ville est venue faire une inspection après l’ouverture de Bouge Petit, pour se rendre compte que nous avons fait une très bonne « job » avec nos améliorations locatives. Ils étaient tellement heureux qu’ils ont fait un bon ajustement du rôle d’évaluation foncière, ce qui nous a donné droit à cette augmentation faramineuse. Sans parler également de l’augmentation insensé de 4.6% pour le commercial par la nouvelle administration de la mairie de Montréal. Voyez la logique : si vous faites les choses correctement, légalement, dans le but d’embellir la ville, soyez assuré que vous allez en payer le prix. La ville n’encourage pas son embellissement, elle le pénalise. Pourquoi se fait-il que tout est si délabré à Montréal ? Les permis sont difficiles à obtenir et coûteux. Les travaux sont chers à réaliser. Et en bout de ligne la ville vient vous doubler vos taxes. Pourquoi un entrepreneur sensé voudrait investir dans cette ville ? Je parle avec beaucoup de petits commerces. La plupart sont entre la vie et la mort. Les taxes municipales sur les immeubles appelés « non résidentiels » sont souvent deux à trois fois plus que les immeubles résidentiels. Et pourtant, les commerçants n’ont pas de meilleurs services de la ville. Il est illogique de penser que les commerçants peuvent simplement refiler la facture aux clients, surtout quand une entreprise est en démarrage. Pensez-vous que les commerçants pourront continuer longtemps à se faire exploiter ainsi par la ville ? Non. Il ne faut pas oublier que les petits commerces créent beaucoup d’emplois et ils font rouler l’économie, tout comme les plus grandes compagnies. La ville doit cesser d’augmenter le fardeau fiscal des commerces. À cette vitesse, c’est garanti qu’on se dirige tous vers un mur. Mon souhait est que la mairesse de Montréal et nos élus municipaux lisent ce blogue afin de comprendre ce qui se passe réellement avec les petits commerces. En particulier, les commerces familiaux qui ne peuvent simplement pas faire le poids avec les politiques de la ville. Les grandes chaines peuvent peut-être absorber les coûts grimpants sans cesse, mais les commerçants de quartier ne peuvent pas. Si vous connaissez des gens qui peuvent faire une différence, SVP veuillez partager. Il faut que nous prenions action dès maintenant. Benjamin J’ai lu cette histoire concernant une serveuse congédiée par « manque de sourire ». L’article mentionne que suite à une plainte déposée par la serveuse au Tribunal administratif du travail, le restaurant fautif a été ordonné de lui verser une indemnité pour perte de salaire et doit la réintégrer à son emploi. Les informations quant aux circonstances du congédiement sont nébuleuses. D’un côté, l’employeur parle de la mauvaise attitude et du manque de sourire de la serveuse. De l’autre, l’employé semble s’être plaint pour des sommes de salaire dues. Il faut mentionner qu’il est essentiel en tant qu’employeur de payer ses employés. Ceci dit, malgré que cette histoire manque de clarté pour se former une opinion complète, il n’en demeure pas moins qu’elle me fait réagir à une réflexion que j’ai depuis des années. La qualité du service au Québec. Je suis tanné du manque de sourire. Je suis tanné d’être servi par des employés sous-motivés. Je suis tanné d’avoir l’impression que c’est moi qui dérange la serveuse. Encore un exemple, pas plus tard que vendredi dernier. Mon épouse et moi avons visité un restaurant du vieux port. L’accueil semblait à première vue chaleureux. Mais j’ai vite déchanté. J’ai dû signifier à la serveuse de venir nous servir, au minimum, quatre fois pendant tout le repas. À la fin, on devait même se lever pour aller la chercher. Elle parlait avec les autres employés. Et ce n’est pas comme s’il y avait trop de travail, seulement 3 tables occupées. Un minimum d’attention, madame la serveuse. J’ai parlé avec le gérant, car malgré le service et quelques petits problèmes, la nourriture était bonne. Il nous a alors confié le grand manque de motivation des serveurs et de tout le staff. La clientèle du restaurant a même diminué, il semblerait. Voilà un problème. Car le service compte souvent plus que la qualité de la nourriture dans la décision d’un client de revisiter un commerce. C’est l’expérience qui prime. Je me souviens rarement des plats que je mange, mais je me souviens toujours du service que j’ai reçu. Malheureusement, cette attitude, malsaine et déplacée, semble maintenant plus la norme que l’exception. Offrir un sourire, démontrer de l’intérêt envers le client, porter une attention particulière aux besoins ; voilà des points essentiels au service à la clientèle. Pour un commerce, offrir un bon service est primordial. Les employés doivent le comprendre et l’assimiler. Pour certains employés, probablement, ce n’est qu’un « job ». Mais pour le commerce, c’est une question de survie. Encore faut-il que le propriétaire/gérant passe le mot correctement aux employés. Alors voilà ma surprise, de lire dans l’article que le juge aurait trouvé « les motifs de congédiements peu sérieux ». Le manque de sourire et une mauvaise attitude, pas sérieux ? Quand une entreprise s’efforce d’offrir un bon service à sa clientèle, cela est très sérieux. Quel message est envoyé à l’ensemble des travailleurs du Québec, alors qu’il est déjà assez difficile d’avoir un bon service dans les commerces. Il faut faire une nuance à ce point, car le sourire et l’attitude positive fonctionnent dans les deux directions : pour le commerce et ses employés, mais aussi pour les clients. Un sourire en attire un autre. Une attitude positive est contagieuse, et il ne faut hésiter à l’offrir, autant comme employé que comme client. L’état du service à la clientèle nécessite une sérieuse réflexion. Benjamin |
Bouge PetitBouge Petit est un café et centre d'activités physiques pour parents avec bébés et jeunes enfants situé au 6546 avenue Papineau, Montréal. Archives
Août 2024
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