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Bouge Petit - Café et centre d'activités pour parents avec bébés et jeunes enfants
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Blogue

3 enfants, 3 semaines plus tard : en mode survie !

31/7/2018

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Voilà déjà 3 semaines depuis que notre petite dernière, Lisa, est née.  Elle est un petit bébé magnifique, sans colique (touche du bois), elle pleure juste lorsque nécessaire et elle veut simplement être dans nos bras, sentir notre chaleur.  Elle est à croquer, nous sommes tous très amoureux d’elle !

Tout va bien dans le meilleur des mondes.  La vie est belle, les papillons flottent et les petits lapins gambadent dans la prairie verte.  Right.  Right?!

La vérité : des nuits de 2 ou 3 heures de sommeil dispersées comme on saupoudre du parmesan sur un plat de spaghetti.  Et à 40 ans, la pile ne se recharge plus aussi vite qu’avant, c’est sûr !

L’autre jour, je jouais au Lego avec notre plus vieux Joshua et j’ai senti une petite gifle sur ma joue avec un puissant « Papa ! » alors que je réalisais m’être assoupi un moment en position assise.  Garder les yeux ouverts m’apparaissait être une tâche colossale.  Mais où est donc passé cette vigueur de papa invincible ?

Clairement, je ne suis pas aussi invincible que je le pensais.  C’est déjà un pas dans la bonne direction : je réalise que c’est difficile d’être parent de 3 petits.  Joshua a presque 4 ans, Isaac 2 ½ et Lisa mois d’un mois.  Et je pensais jadis : « Tant qu’à être dans les couches, allez un de plus, pourquoi pas ! »

Attention : nous voulons 4 enfants, alors c’était prévu !  (oups, mon épouse m’annonce en ce moment que mon rendez-vous de vasectomie est la semaine prochaine !).  Notre maison ressemble en permanence à une aire de jeux comme chez Bouge Petit.  Des jouets partout.  Parce que le rangement, à ce point-ci, c’est très bas dans nos priorités !

Je l’avoue, j’étais naïf.  J’ai cru ceux qui disaient « Avoir 3 ou 4 enfants, ça n’ajoute pas plus de travail rendu là ».  Clairement, ceux qui propagent cette idée n’ont pas eu 3 enfants !  Je posais justement la question « comment ça se passe ? » à un parent de la garderie qui a 2 grandes filles et un petit garçon.  Ce qu’il m’a répondu n’a fait du sens dans ma vie que récemment.  Il a dit « on est toujours en infériorité numérique ».

Mon épouse me mentionnait justement le passage d’un livre où l’auteur indique la problématique d’avoir plusieurs enfants : ce n’est pas juste d’éduquer l’enfant en relation avec les parents.  Il faut éduquer l’enfant en relation avec ses frères ou sœurs.  Et il faut aussi éduquer l’ensemble des enfants comme un groupe.  Ainsi dans notre cas :
  • parents <-> Joshua
  • parents <-> Isaac
  • parents <-> Lisa
  • Joshua <-> Isaac
  • Joshua <-> Lisa
  • Isaac <-> Lisa
  • parents <-> Joshua, Isaac, Lisa 

Chaque enfant vient ajouter un niveau exponentiel de nouvelles relations à gérer.

Cela est d’autant plus frappant lorsque la différence d’âge des enfants est petite.  Isaac dans son « terrible 2 », Joshua dans son « terrifiant 3 ».  On est vraiment au cœur de l’éducation comportementale de nos garçons.  Ils analysent et enregistrent tout : si on fait un faux pas, on en paie les conséquences.  Le manque de sommeil vient ajouter à l’équation de complexité.

Nous comptions sur les siestes des enfants pour prendre un peu de repos pendant le jour.  Mais depuis quelques jours, ils passent parfois celles-ci à jouer dans la chambre malgré mes efforts pour les coucher.  Là, dans mon cerveau, il y a eu un court-circuit à 2h30am : si on veut survivre, il faut trouver des solutions !  Poussé par les recommandations incessantes de mon épouse, j’ai donc acheté 5 livres sur la « gestion de crises et comportementale des enfants ».  Si on est capable de gérer une entreprise, on doit bien être capable de gérer une équipe de petits cro-magnons, n'est-ce pas ?

​​Clairement ce n’est pas aujourd’hui que j’aurai réponse à mes toutes questions.  Mais avec un peu de vécu et beaucoup de patience, nous allons éventuellement voir l’oreiller au bout du lit.  Si vous avez votre grain de sel à donner, n’hésitez pas à l’écrire dans nos commentaires pour le bienfait de tous ceux qui ont (ou qui pensent vouloir) plusieurs enfants !
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Les commerçants de Montréal, les plus taxés au Canada ?

6/4/2018

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Les taxes commerciales sont plus élevées à Montréal qu'à Toronto ou Vancouver, comme l’indique le reportage de RDI par Jean-Sébastien Cloutier.  Dans le reportage, il est mentionné que la taxation non-résidentielle de la Ville de Montréal est la plus élevée au Canada.  Par exemple, les taxes de notre commerce Bouge Petit ont pratiquement doublées en un an.

Mardi le 3 avril 2018, la mairesse Valérie Plante a annoncé la mise sur pied d’un comité consultatif qui sera chargé d’aider la Ville à revoir son « Plan commerce ».  Voyez la solution de la Ville de Montréal pour aider les commerçants : dépenser plus d’argent en créant un groupe pour trouver des solutions pour aider les commerçants.

Caroline Tessier, directrice générale de l’Association des SDC de Montréal, était en entrevue à l’émission Paul Arcand du 98.5fm le 4 avril 2018.  Les SDC, Société de développement commercial, représentent certaines artères commerciales.  Nous n’avons pas de SDC représentant l’avenue Papineau.

Par définition, les SDC représentent les intérêts des commerçants. D’ailleurs, les commerçants se trouvant dans une zone desservie par une SDC sont obligés de payer leur cotisation de membres.  Mais la réalité, c’est que les SDC sont en partie financées par la Ville.  En écoutant Mme Tessier, j’avais l’impression d’entendre une représentante de la Ville de Montréal.  Rien de concret ; des excuses pour tenter d’expliquer le piteux état économique de la ville.  Elle a mentionné : « oui, le commerçant paye actuellement beaucoup de taxes, mais si on a l'achalandage au rendez-vous, si les rues sont pleines, si on met cet accent-là, les gens vont payer leurs taxes avec plaisir ».  C’est insensé de penser que c’est le nombre de passants dans la rue qui dicte si un commerce va réussir ou survivre.  C’est bien l’achalandage, encore faut-il que les gens achètent dans un commerce.  Pour cela, il faut que le commerce puisse être compétitif dans son offre.  Les taxes imposées réduisent de façon significative la compétitivité de toute entreprise.

Ça me désole de savoir que nous sommes représentés par des gens qui n’ont souvent pas d’expérience en tant qu’entrepreneurs.  Ils n’ont jamais eu à se compromettre pour démarrer une entreprise.  Ils croient qu’ils peuvent augmenter les taxes sans répercussion sur les commerces et l’économie.  La réalité, c’est que le problème numéro un de l’économie de Montréal, c’est la taxation anormalement élevée. 

Exemple : vous êtes un propriétaire d’immeuble et votre local commercial ne trouve pas preneur.  Pourtant, vous avez réduit au maximum, soit près de 50%, la valeur du loyer.  Comment est-il possible de ne pas trouver un locataire ?

Simple : la taxe municipale, à elle seule, représente parfois 30% de la charge par rapport au loyer.  Ajoutez ensuite taxes scolaires, assurances, améliorations locatives et autres.  N’oubliez pas aussi la TPS/TVQ sur tout cela.  Bref, le commerçant se dit simplement : ça ne vaut pas la peine de risquer.  En général, ce n’est pas le prix du loyer qui fait fuir, ce sont les taxes.

Il est inquiétant de voir la taxe municipale augmenter, semble-t-il, exponentiellement. La Mairesse de Montréal cherche des solutions ?  Qu’elle cesse de créer des groupes consultatifs.  Elle devrait réduire immédiatement les taxes sur les bâtisses non-résidentielles de façon substantielle.  Cela permettrait aux locaux vacants de recommencer à se louer et à l’économie locale de fonctionner de nouveau.  C’est l’offre et la demande.  Mais puisque les taxes municipales viennent artificiellement gonfler la valeur locative, il ne reste plus aucune marge de manœuvre entre les propriétaires et les commerçants.  Les propriétaires ne peuvent couvrir leurs frais ; les commerçants n’ont pas les revenus pour justifier le prix locatif.  Donc tout stagne, rien ne bouge.
​
Malheureusement, les commerçants ne sont pas bien représentés pour faire pression sur la ville.  Les SDC ont les mains liées, et mettent leur énergie à desservir une infime partie des commerces de Montréal.  Il n’y a pas, à proprement parler, d’association qui défend l’intérêt des commerces locaux.  Le commerçant indépendant, pris dans la gestion au quotidien de son entreprise, n’a simplement pas le temps ou l’énergie pour se défendre des abus subis.  Il encaisse.  Mais pour combien de temps les commerçants peuvent-ils continuer ainsi ?

​Benjamin
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C'est une fille !

23/2/2018

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Nous sommes entrepreneurs.  Et nous sommes parents… pour une 3e fois !  Nous venons de l’apprendre par l’échographie, c’est une fille que nous attendons !

Nous avons deux garçons : Joshua de 3.5 ans et Isaac de 2 ans.  Notre surprise est grande d’apprendre que nous allons avoir une fille.  Nous pensions vraiment avoir un autre garçon.  Notre petit Joshua nous disait sans cesse « c’est une fille » lorsque nous lui demandions son avis.  Peut-être savait-il quelque chose de plus que nous !

Cette nouvelle vient mettre du soleil dans nos cœurs.  Car nos vies d’entrepreneurs ont été passablement prenantes ces dernières années.  En fait, depuis la création de Bouge Petit, nous avons vécus toutes les émotions.  Cela aura pris plus de temps que nous voulions pour que mon épouse soit enceinte et nous étions un peu découragés.  Le stress de la business, sans aucun doute, n’aidait pas.  Heureusement, mon épouse magnifique attend finalement notre petite fille !

Être entrepreneur, c’est jongler avec l’incertitude sans arrêt.  Être parent, c’est s’adapter au changement sans arrêt.  Être parent-entrepreneur, c’est une garantie de longues nuits sans sommeil.

Je compte écrire plus de billets sur notre expérience, du début de Bouge Petit à aujourd’hui.  Mais pour résumer, démarrer une entreprise ça semble toujours facile sur papier.  Vient ensuite la réalisation et la réalité qui nous rattrape.  Toutes sortes de problèmes vous mettent dans l’incertitude et vous forcent à vous adapter au changement.

Malgré tout, il faut persister.  Le stress ne peut pas prendre le dessus.  Il faut toujours trouver des solutions.  Il faut user d’imagination sur tous les plans.

Avec 3 enfants en bas âge, il faudra certainement user d’imagination !  Et avec une business à faire fonctionner, voilà un challenge de parents-entrepreneurs que nous allons relever.  Comme quoi, avoir des enfants, ça n’empêche pas de se lancer en affaires !

​Benjamin & Paula
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Billet des fondateurs : L’irréalité d’être un commerçant à Montréal (Rosemont) – Partie 2

16/2/2018

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Aujourd’hui, Bouge Petit a un an.  Déjà une année à offrir un environnement de qualité pour les parents et leurs tout-petits.  Nous sommes fiers de ce que nous avons accompli.

Mais nous n’avons pas l’esprit à la fête.

Notre frustration atteint un nouveau sommet.  J’ai fait part de certaines frustrations envers la Ville de Montréal (et de Rosemont particulièrement) lors d’un billet précédent.  Comme mentionné, les commerçants sont oubliés par la ville.

Avez-vous marché dans l’une des rues commerciales de Montréal ?  Que remarquez-vous ?  Moi, c’est le nombre élevé de locaux à louer et de commerces qui ferment.  Quand de grandes bannières comme Starbucks ferment plusieurs succursales en peu de temps, il y a de quoi s’inquiéter pour les petits commerçants.

Les petits commerces de Montréal aimeraient croître, mais au lieu de ça, ils sont en mode « survie ».  Et leur plus grand concurrent ?  La Ville.

Je vous donne un exemple simple.  Quand on a commencé Bouge Petit, notre part de taxes municipales était de 6,549.49$.  Cher, car nous ne sommes qu’un petit commerce.

Cette année, nos taxes municipales sont de 10,157.01$.  Une augmentation de plus de 3,600$ en une seule année.  Et je parle seulement de la taxe municipale ici.

Vous savez combien de cafés à 3.95$ on doit vendre pour payer ces taxes municipales ?  2,572 cafés (en fait, ça serait sûrement beaucoup plus, car on doit aussi payer pour nos grains de café, le lait et les verres).  Nous ne travaillons pas pour nous, nous travaillons carrément pour la ville.

Bien sûr, la ville est venue faire une inspection après l’ouverture de Bouge Petit, pour se rendre compte que nous avons fait une très bonne « job » avec nos améliorations locatives.  Ils étaient tellement heureux qu’ils ont fait un bon ajustement du rôle d’évaluation foncière, ce qui nous a donné droit à cette augmentation faramineuse.   Sans parler également de l’augmentation insensé de 4.6% pour le commercial par la nouvelle administration de la mairie de Montréal.

Voyez la logique : si vous faites les choses correctement, légalement, dans le but d’embellir la ville, soyez assuré que vous allez en payer le prix.  La ville n’encourage pas son embellissement, elle le pénalise.

Pourquoi se fait-il que tout est si délabré à Montréal ?  Les permis sont difficiles à obtenir et coûteux.  Les travaux sont chers à réaliser.  Et en bout de ligne la ville vient vous doubler vos taxes.  Pourquoi un entrepreneur sensé voudrait investir dans cette ville ? 

Je parle avec beaucoup de petits commerces.  La plupart sont entre la vie et la mort.  Les taxes municipales sur les immeubles appelés « non résidentiels » sont souvent deux à trois fois plus que les immeubles résidentiels.  Et pourtant, les commerçants n’ont pas de meilleurs services de la ville.  Il est illogique de penser que les commerçants peuvent simplement refiler la facture aux clients, surtout quand une entreprise est en démarrage.

Pensez-vous que les commerçants pourront continuer longtemps à se faire exploiter ainsi par la ville ?  Non.  Il ne faut pas oublier que les petits commerces créent beaucoup d’emplois et ils font rouler l’économie, tout comme les plus grandes compagnies. La ville doit cesser d’augmenter le fardeau fiscal des commerces.  À cette vitesse, c’est garanti qu’on se dirige tous vers un mur.

Mon souhait est que la mairesse de Montréal et nos élus municipaux lisent ce blogue afin de comprendre ce qui se passe réellement avec les petits commerces.  En particulier, les commerces familiaux qui ne peuvent simplement pas faire le poids avec les politiques de la ville.  Les grandes chaines peuvent peut-être absorber les coûts grimpants sans cesse, mais les commerçants de quartier ne peuvent pas.  Si vous connaissez des gens qui peuvent faire une différence, SVP veuillez partager.  Il faut que nous prenions action dès maintenant.

​Benjamin

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Billet des fondateurs : Une réflexion sur la qualité du service au Québec

5/2/2018

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J’ai lu cette histoire concernant une serveuse congédiée par « manque de sourire ».  L’article mentionne que suite à une plainte déposée par la serveuse au Tribunal administratif du travail, le restaurant fautif a été ordonné de lui verser une indemnité pour perte de salaire et doit la réintégrer à son emploi.

Les informations quant aux circonstances du congédiement sont nébuleuses.  D’un côté, l’employeur parle de la mauvaise attitude et du manque de sourire de la serveuse.  De l’autre, l’employé semble s’être plaint pour des sommes de salaire dues.

Il faut mentionner qu’il est essentiel en tant qu’employeur de payer ses employés.

Ceci dit, malgré que cette histoire manque de clarté pour se former une opinion complète, il n’en demeure pas moins qu’elle me fait réagir à une réflexion que j’ai depuis des années.

La qualité du service au Québec.  Je suis tanné du manque de sourire.  Je suis tanné d’être servi par des employés sous-motivés.  Je suis tanné d’avoir l’impression que c’est moi qui dérange la serveuse.

Encore un exemple, pas plus tard que vendredi dernier.  Mon épouse et moi avons visité un restaurant du vieux port.  L’accueil semblait à première vue chaleureux.  Mais j’ai vite déchanté.  J’ai dû signifier à la serveuse de venir nous servir, au minimum, quatre fois pendant tout le repas.  À la fin, on devait même se lever pour aller la chercher.  Elle parlait avec les autres employés.  Et ce n’est pas comme s’il y avait trop de travail, seulement 3 tables occupées.  Un minimum d’attention, madame la serveuse.

J’ai parlé avec le gérant, car malgré le service et quelques petits problèmes, la nourriture était bonne.  Il nous a alors confié le grand manque de motivation des serveurs et de tout le staff.  La clientèle du restaurant a même diminué, il semblerait.

Voilà un problème.  Car le service compte souvent plus que la qualité de la nourriture dans la décision d’un client de revisiter un commerce.  C’est l’expérience qui prime.  Je me souviens rarement des plats que je mange, mais je me souviens toujours du service que j’ai reçu.

Malheureusement, cette attitude, malsaine et déplacée, semble maintenant plus la norme que l’exception.   Offrir un sourire, démontrer de l’intérêt envers le client, porter une attention particulière aux besoins ; voilà des points essentiels au service à la clientèle.

Pour un commerce, offrir un bon service est primordial.  Les employés doivent le comprendre et l’assimiler.  Pour certains employés, probablement, ce n’est qu’un « job ».  Mais pour le commerce, c’est une question de survie.  Encore faut-il que le propriétaire/gérant passe le mot correctement aux employés.

Alors voilà ma surprise, de lire dans l’article que le juge aurait trouvé « les motifs de congédiements peu sérieux ».  Le manque de sourire et une mauvaise attitude, pas sérieux ?  Quand une entreprise s’efforce d’offrir un bon service à sa clientèle, cela est très sérieux.  Quel message est envoyé à l’ensemble des travailleurs du Québec, alors qu’il est déjà assez difficile d’avoir un bon service dans les commerces. 

Il faut faire une nuance à ce point, car le sourire et l’attitude positive fonctionnent dans les deux directions : pour le commerce et ses employés, mais aussi pour les clients.  Un sourire en attire un autre.   Une attitude positive est contagieuse, et il ne faut hésiter à l’offrir, autant comme employé que comme client.

​L’état du service à la clientèle nécessite une sérieuse réflexion.

​Benjamin

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Billet des fondateurs : L’irréalité d’être un commerçant à Montréal (Rosemont)

29/1/2018

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​Bouge Petit va bientôt fêter une année d’existence.  Nous avons choisi Rosemont pour établir notre concept unique, un espace de jeux et café pour les parents avec bébés et jeunes enfants.  Nous travaillons d’arrache-pied, 7 jours sur 7, pour faire de Bouge Petit un espace agréable à notre clientèle.

Remarquez l’utilisation du mot « irréalité » dans le titre.  La définition : « qui n’est pas réel, qui paraît en dehors de la réalité ».  Le mot est juste.  Être un commerçant à Montréal est tout simplement irréel.

La réalité est la suivante : un concept comme Bouge Petit coûte très cher comme investissement.  Nous avons investi pour rénover la bâtisse pour la rendre sécuritaire et agréable à regarder.  Nous avons investi pour l’aménagement intérieur avec un goût de qualité et du détail.  Nous avons investi pour offrir un large choix de jeux amusants et éducatifs pour les enfants.  Nous avons investi pour offrir un espace café avec une offre santé pour notre clientèle.  Jamais la Ville de Montréal n’a été présente pour nous aider.

Il semble que quotidiennement, on a droit à une augmentation quelque part.  Que ce soit le prix des denrées que le salaire minimum pour payer les employés.   Un commerçant n’a jamais de répit.

La mairie de Montréal vit à un autre niveau.  Ils vivent bien au-delà de leurs moyens.  300 nouveaux autobus hybrides ?  Pourquoi pas.  Tout le monde est pour la vertu.  Et cela paraît bien pour les électeurs.  Mais qui va payer pour cela ?

Certainement, en partie, les commerçants.  Cette année, la taxe municipale des commerçants de Rosemont-LaPetite-Patrie augmente de 4.6%.  Imaginez si un commerce devait augmenter tous ses tarifs de 4.6% soudainement.  Cela est irréaliste.

Il semble que cette augmentation donnera « plus de services ».  Quels services ?  L’avenue Papineau est à l’abandon depuis toujours.  J’ai moi-même pelleté un espace dans le banc de neige devant le commerce il y a une semaine, afin que les clients « stationnés » dans la rue puissent se frayer un passage.  Le banc de neige est toujours là.

Rien n’est fait pour penser aux commerces.  Certains clients se surprennent que nous n’avons pas de recyclage.  À quoi nous répondons : la ville n’offre pas de service pour les commerces.  Nous payons une compagnie privée pour le service de ramassage de poubelles, et cela nous coûte 1,200$+taxes par année.  Si nous voulons du recyclage, il faudrait doubler ce montant.  Cela, nous devons l’assumer nous-même, avec toutes les autres dépenses comme les taxes municipales, affaires, scolaires, loyer, prêts, permis, services, salaires, fournitures, denrées, et j’en passe.

Saviez-vous que Rosemont ne permet plus l’asphalte sur votre terrain ?  Probablement pas, car vous n’êtes pas allé à la ville pour demander un permis.  Un commerce doit avoir un permis pour tout (presque).  Nous avons ainsi découvert que l’asphalte ne peut pas être mis sur un espace de stationnement.  En fait, la seule option viable est le pavé uni.  Mais encore, pas n’importe quel.  Cela doit être un matériau dont l’indice de réflectance solaire est d’au moins 29.  Même le fournisseur de pavé n’est revenait pas.  Et cela malgré le fait que la réglementation existe depuis 2011.

Résultat : pour un simple espace de stationnement, il en coûte 4 fois plus cher que l’asphalte.  Complètement irréaliste pour un commerce qui essaie de survivre.

J’ai écouté M. Benoit Dorais parler à Paul Arcand ce matin au 98.5fm.  Paul Arcand a utilisé l’expression « saigner les commerçants ».  En aucun moment ai-je senti un intérêt de la Ville de Montréal d’aider les commerçants.  La Ville parle d’instaurer des « programmes ».  Rien qui n’aide les commerçants, ou même les clients, à rester à Montréal.

Après une année d’ouverture de notre commerce, je suis fier de ce que nous avons accompli sans un sou d’aide de la Ville (ou du gouvernement).  Mais je suis frustré de cette attitude laisser-aller de la Ville envers une de ses importantes économies : les commerces locaux.  Et non, l’économie n’est pas facile, contrairement à ce que tous les gouvernements prétendent.  Regardez le nombre de commerces qui ferment et d’espaces à louer vacants.  Rien n’est facile à Montréal.

Les commerces payent plus de taxes et reçoivent moins de service.  Voici l’irréalité à Montréal.

​Benjamin​


​À lire aussi : Partie 2

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Billet des fondateurs : démarrer son entreprise quand on est parent de jeunes enfants

17/10/2017

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Y a-t-il un « bon moment » pour se partir en affaires ?  La réponse est « non ».  Il n’y a pas de moment magique pour le démarrage d’une entreprise.  En général, c’est un mélange de circonstances, de chance et de beaucoup de travail.

La question suivante, si vous êtes parent de jeunes enfants, est : devrais-je me lancer en affaires maintenant ?  Car s’il y a un moment où tout ne semble pas s’aligner pour le démarrage d’une entreprise, c’est bien quand on a les mains pleines de couches !

Surprenamment, de notre propre expérience en tant qu’entrepreneurs-parents, ce n’est pas plus facile ou plus difficile de se partir en affaires avec ou sans enfants.  Tout est une question d’adaptation.  L’être humain s’adapte selon son environnement.  Sans enfant, on travaille comme des fous 12 à 15 heures par jour pour notre startup.  Avec enfant, on travaille moins, mais peut-être plus efficacement, car on apprend à jongler avec tous les défis d’être parents.

Nous avons tirées plusieurs leçons de notre création de Bouge Petit.  Quand nous avons amorcé les travaux de démarrage d’entreprise, notre plus jeune petit n’avait que quelques semaines et notre plus grand que 1 an et demi.  Nous avions certainement les mains pleines !  Mais notre nouveau projet, la création de Bouge Petit, nous a apporté un côté bénéfique sur notre vie familiale.  Le fait d’avoir un projet, en parallèle à s’occuper des enfants, faisait que chaque journée était stimulante.  Ce n’était pas seulement une question de couches !

Nous irions jusqu’à dire : n’y a-t-il pas un meilleur moment de se lancer en affaires qu’après devenir parents ?  Par exemple, pendant le congé de maternité, cela donne une opportunité de se partir une petite entreprise.  Un passe-temps ou une passion peut devenir le sujet d’un plan d’affaire.  Quelques heures par jour bien utilisées peuvent mener loin.

Attention : tout n’est pas rose et il est difficile de gérer famille et affaires.  Il faut s’avoir s’entourer de personnes de confiance et devenir expert dans la gestion de son horaire.  Il faut aussi bien déterminer son niveau de risque, car le succès n’est jamais garanti à l’avance.  Mais il faut quand même sortir de sa zone de confort pour se lancer en affaires.

Maintenant que plusieurs mois ont passés depuis l’ouverture de Bouge Petit, nous sommes confiants que devenir parents entrepreneurs n’est pas seulement un rêve, mais peut devenir une réalité pour plusieurs.  La vie change déjà avec un enfant, alors pourquoi ne pas en profiter pour changer sa vie professionnelle également ?  Il faut rester réaliste, mais il faut savoir être audacieux.  Ce mélange pourra vous mener loin !

Suivez nos « Billets des fondateurs » pour en savoir plus sur notre expérience d’entrepreneurs au Québec.  Ils sont publiés sur notre blogue et partagé sur les médias sociaux.  Merci de votre intérêt !

Benjamin & Paula
Fondateurs
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Billet des fondateurs : parents entrepreneurs - nos leçons tirées de Bouge Petit

9/9/2017

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Parents de deux jeunes enfants de 3 ans et 1 et demi, nous ne chômons pas depuis plus d’un an.  Vous pouvez voir sur la photo le résultat de notre travail : notre café et centre d’activités physiques Bouge Petit.  Ceci est un premier billet afin de vous faire part de notre expérience d’entrepreneurs.  Notre but est simple : inspirer d’autres, incluant des parents, à l’entreprenariat.
​
Bouge Petit est le résultat de deux choses : une continuité de notre expérience d’affaires et nos nouveaux besoins en tant que parents.  Cela est notre première expérience avec une entreprise physique (Brick-and-mortar).  Bouge Petit est né de notre désir d’offrir un environnement sécuritaire, stimulant, magnifique, créatif et amical pour les tout-petits ainsi que pour leurs parents.

Depuis l’ouverture de Bouge Petit, nous nous sommes adaptés pour mieux répondre aux besoins de notre clientèle.  Notre concept s’est peaufiné et a évolué.  Nous croyons que ce qui est important au démarrage d’une entreprise, c’est de pouvoir ajuster son modèle d’affaires.  Le modèle définit sur papier n’est jamais le modèle final.

Certainement, la qualité la plus importante d’un entrepreneur est d’être prêt à prendre des risques.  Ce risque est décuplé davantage lorsqu’il s’agit d’une entreprise physique, où il faut payer loyer, employés, taxes, fourniture, aliments, permis, etc.  Selon l’étude « Taux de survie des nouvelles entreprises au Québec » du Ministère du Développement économique, une entreprise sur quatre n’atteint pas la deuxième année d’existence.  C’est compréhensible car les nouvelles entreprises sont moins concurrentielles au départ.  Nous saluons bien bas tous ces entrepreneurs qui prennent le risque chaque jour d’ouvrir un commerce au détail, restaurant ou autre entreprise de ce type.

Aujourd’hui, avec les médias sociaux, il est encore plus important de se démarquer dès le départ, car rares sont les entreprises qui ont une deuxième chance.  Il faut savoir bien communiquer avec la clientèle.  L’intégrité en affaires est essentielle pour le bon développement d’une entreprise.  Les clients savent reconnaître une entreprise qui travaille fort pour offrir un service de qualité.

​Il y a beaucoup à dire.  L’entreprenariat est une passion pour nous et nous serons heureux d’en partager plus avec vous de façon régulière.  Il est difficile, particulièrement au Québec, de se lancer en affaires, mais nous croyons que cette chance est présente pour tous.  Car démarrer son entreprise peut devenir une réalité à ceux et celles qui sont prêts à y mettre le travail, l’énergie et la passion.  Nous espérons que les leçons tirées de nos propres expériences avec Bouge Petit pourront vous inspirer à démarrer votre entreprise et à vous faire choisir de devenir parents entrepreneurs !

D’autres « Billet des fondateurs » seront écrits selon nos expériences.  Ils seront publiés sur notre blogue et partagé sur les médias sociaux.  Merci de votre intérêt !
​
Paula & Benjamin
​Fondateurs

​An English version is also available.
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    Bouge Petit

    Bouge Petit est un café et centre d'activités physiques pour parents avec bébés et jeunes enfants situé au 6546 avenue Papineau, Montréal.

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