SVP veuillez lire au complet.
Depuis le 12 mars 2019, notre petite entreprise familiale se fait dicter des règles abusives par nos divers gouvernements, incluant des fermetures obligatoires « temporaires » qui ont durées plus d’une année. La dernière est le passeport sanitaire, un outil qui selon nous, clients vaccinés ou non, est un abus de la vie privée. Déjà que nous peinons à garder notre clientèle et survivre à garder nos portes ouvertes, le gouvernement persiste à mettre des entraves aux petits commerçants sachant très bien qu’ils n’ont pas les ressources pour s’y opposer. Il revient donc à nous, petits propriétaires, souvent des familles, à effectuer le sale boulot concocté par des politiciens complètement déconnectés des réalités « sur le terrain », ceux-ci même qui conservent pourtant 100% de leur salaire tout en coupant les sources de revenus des petites entreprises. Nous sommes totalement contre toutes mesures coercitives qui divisent la population et qui s’apparentent à de la ségrégation. Nous en avons plus qu’assez de ces gouvernements dictateurs qui émettent des règles souvent sans fondement valable. Pour démontrer l’absurdité, pourquoi les spas ou les coiffeurs n’ont pas à demander le passeport sanitaire, des endroits où il y a des contacts physiques rapprochés, mais il est requis pour accéder le jardin botanique ? Le gouvernement abuse sa population et nous devons tous nous en inquiéter. Puisque nous ne voulons pas soumettre notre clientèle déjà amoindris à d’avantage d’abus, nous avons décidé de fermer volontairement notre espace restaurant ainsi que de suspendre les ateliers Lego pour les enfants plus âgés, afin de pouvoir conserver seulement notre espace pour les 0 à 3 ans, nous permettant donc d’être classifié comme service de garde avec parents, n’obligeant pas le passeport vaccinal. De plus, tous les adultes conservent leurs masques en tout temps et respectent la distance requise dans notre espace. Si malgré cela vous êtes en paniques, nous vous recommandons de rester à la maison.
5 Commentaires
C’est à ne rien n’y comprendre. Les campagnes de sensibilisation de la SAAQ nous rappellent chaque année de boucler notre ceinture de sécurité lorsque nous conduisons, sans quoi notre vie ne vaut certainement pas cher. On est conditionné depuis qu’on est tout-petit à s’attacher. C’est essentiel pour notre sécurité.
Pendant ce temps, les autobus scolaires de nos enfants n’ont pas de ceintures de sécurité. Rien du tout. Mais où est cette sécurité nécessaire que seule la ceinture offre pour nos petits ? Quand on interroge les autorités pourquoi il n’y a pas de ceinture dans les autobus scolaires, la réponse est que cela ne donne rien, car les bancs sont hauts et protègent aussi bien. Ah oui ? Laissez-moi vous montrer cette vidéo d’un réel accident d’autobus arrivé aux États-Unis. Les élèves n’avaient pas de ceinture. Cela fait bien prendre conscience du risque.
Dans cette autre vidéo (ci-dessous), des chercheurs ont lancés un autobus contre un mur pour voir l’effet causé à des mannequins « de crash ». La moitié avait des ceintures, l’autre non. Devinez quels mannequins sont restés intactes.
C’est frustrant de voir l’entêtement des autorités à ne rien faire pour remédier à la situation. La prévention est nécessaire. Ce sont nos enfants qui utilisent ces autobus après-tout. Sachant que des autobus remplis d’enfants prennent les autoroutes lors de sorties spéciales, cela donne froid d’imaginer ce qui pourrait arriver en cas de collision.
Mais pourquoi cet entêtement à ne pas remédier à la situation ? Certainement, la raison principale, est le coût relié à installer des ceintures dans la flotte d’autobus scolaires. La dernière vidéo mentionne un coût allant jusqu’à 10,000$ par autobus pour installer des ceintures. Le gouvernement doit cependant faire ici son travail de prévention et aller de l’avant, avant qu’un accident grave n’arrive ici. Les accidents avec des autobus scolaires sont réguliers, par exemple celui-ci en janvier dernier. Pourquoi ne pas prévenir plutôt que guérir ? Notre Guide pour débuter le ski alpin ou le snowboard avec vos tout-petits (3 à 5 ans) est un bon point de départ si vous aimeriez introduire vos petits à ce sport de glisse.
L’autre question est : où aller et quand ? L’achat d’une passe de saison avec des enfants aussi jeunes est peut-être un peu hâtif. C’est pourquoi, nous vous recommandons plutôt de payer à l’utilisation, car c’est un sport demandant pour les débutants. Vous pouvez acheter des billets à l'unité pour les journées de fins de semaine ou fériés, mais vous paierez alors le gros prix. Souvent, si vous achetez vos billets en ligne d’avance, vous pouvez économiser sur le tarif régulier. Idéalement, c’est de prendre une journée de congé et d’y aller de semaine (lundi au vendredi, mais non un jour férié). Vous pouvez même parfois y trouver des rabais intéressants additionnels. Par exemple, si vous êtes deux (âgés de 6 ans et plus), le mont Morin Heights vous offre 2 billets pratiquement à moitié prix (Promotion Duo Ski semaine pour 53.98$). Toutefois, pour une première fois, il n’est peut-être pas encore temps de skier du haut de la montagne. Regardez plutôt l’option « Pente école » qui donne seulement droit à utiliser un « tapis magique » pour les débutants. Vous ne pourrez pas monter dans les chaises, mais en revanche la petite pente vous permettra de skier à petit prix et cela est souvent assez pour un jeune enfant. Par exemple, au mont Gabriel, votre enfant de 5 ans et moins ski gratuitement sur la pente école. Pour l’adulte, vous payez seulement 10.99$. Voilà une belle activité à prix modique pour enseigner le ski ou snowboard à votre enfant. Et si cette année votre enfant devient rapidement un pro, alors planifiez d’avance l’achat d’une passe de saison pour la prochaine saison car il y a des rabais importants appliqués vers mars et avril. Et alternativement, si vous êtes du genre à visiter plusieurs montagnes, il existe la passe de ski Passe-Partout qui offre des rabais à l’achat de billets au prix régulier. Cette passe est souvent en vente dès septembre en ligne et est offert en nombre limité. N’oubliez pas de lire notre Guide pour débuter le ski alpin ou le snowboard. Et pour les autres journées où vous recherchez une belle activité intérieure en famille, visitez-nous chez Bouge Petit. Bon ski ! Je ne sais plus quoi dire à mon épouse, tellement j’ai honte de l’attitude de notre ville, et plus largement, notre Québec.
Dax Dasilva a partagé une nouvelle sur son fil Twitter qui m’avait échappé : « Mile End record stores facing steep fines for staying open late ». Je ne pouvais pas en revenir. La ville de Montréal, qui s’acharne déjà à faire de la vie des petits commerces un enfer, a décidé de remettre des amendes salées de 2500$ à des magasins pour être restés ouverts après 17h. Des magasins de disques vinyles qui peinent à survivre. Je ne pouvais le croire, alors j’ai fait d’autres recherches. Mais c’est bien vrai, c’est relaté sur Radio-Canada, La Presse, TVA Nouvelles. La ville de Montréal dit que c’est une loi provinciale que les établissements commerciaux peuvent ouvrir seulement entre 8h et 17h. La ville dit également qu’elle n’y peut rien. C’est pas sa faute, mais elle est vite sur le piton pour donner des amendes pour le non-respect d’un règlement qu’elle ne contrôle même pas. Le commerçant de disque le dit lui-même : il fait le plus de revenu pendant les fins de journées et fermer à 17h vient carrément causer préjudice à son commerce. Il a ses dépenses à payer s’il veut survivre. Mais pendant ce temps-là, la grande librairie au coin de la rue a droit à une exemption et peut fermer à 22h. Allez savoir pourquoi. Je l’ai déjà dit une fois, deux fois, trois fois et je le redis encore. La ville de Montréal SURTAXE les petits commerces. Un commerce paye jusqu’à 4 fois plus en taxes municipales pour une surface comparable d’une propriété résidentielle. Quatre fois ! Avec autant de taxes à payer, est-ce qu’on pourrait s’entendre qu’un commerce peut décider à quelle heure il veut faire ses affaires ? C’est quoi, sommes-nous en 1950 ? L’internet ne ferme pas à 17h. Si le propriétaire veut faire des heures de plus dans son commerce, c’est son droit. Nous vivons dans une société où le gouvernement dicte ce qu’une personne peut ou ne peut pas faire chez lui. Que ce soit le « Bonjour Hi » ou autre, le gouvernement ne peut s’empêcher de mettre son nez dans ce qui ne le regarde pas. Le gouvernement nous dicte quoi dire, quoi penser. Nous sommes des zombies et il n’encourage pas la valeur du travail, la croissance en affaires et le succès. Être entrepreneur au Québec, c’est comme avoir une laisse au cou : tu peux pas faire ce que tu veux, sinon on te tire sur la laisse plus vite que t’as le temps d’avaler. Je suis frustré, mais encore plus, honteux de cet environnement malsain. Chaque fois que ce genre de nouvelle sort et que j’en discute avec mon épouse, c’est toujours le même questionnement. Qu’est-ce qu’on fait encore ici ? Cette ville est vraiment petite, en mentalité. On se fend en quatre pour faire un commerce unique, superbe et on y met tout notre amour. Mais en bout de ligne pourquoi ? Si tout est fait pour nous mettre des bâtons dans les roues. Les petits commerçants sont laissés à eux seuls. Ah non, c’est vrai, la mairesse promet une Xième consultation publique sur la question. Bien oui, on sait bien qu’à part dépenser l’argent des contribuables, ça ne donne rien. Mais pourquoi la mairesse ne prendre pas ses responsabilités pour laquelle elle a été élue ? Il est temps qu’elle nous démontre qu’elle sait prendre les rênes de cette ville et qu’elle sauve ce qui reste de l’écosystème des petits commerces indépendants. J’ai déjà fait ma prédiction de ce qui arrivera aux petits commerces sans une réelle intervention des élus en place. Je parle de la problématique depuis des années, mais rien ne semble passer, ou très peu. La ville y va de mesures placebos qui sont temporaires et n’ont aucune valeur à long terme. Peut-être que la ville préfère sauver les enseignes des commerces qui ferment, que de sauver les commerces eux-mêmes avant qu’ils ne ferment. Mais qui suis-je pour penser, je ne suis qu’un petit commerçant dans Rosemont. L’irréalité, c’est d’être commerçant à Montréal. J’en ai parlé dans trois billets l’année passée. Le problème : on a le taux de taxation commerciale le plus élevé au Canada. Montréal aime être numéro 1, alors voilà une statistique de plus dans son sac.
L’inspiration de ce billet me vient de l’écoute de la capsule « Un frein aux affaires, les taxes municipales à Montréal? » de l’émission Gravel le matin. Et l’inspiration me vient aussi d’une liste croissante d’annonces de commerces qui ferment : Magasin Arthur Quentin : fermé après 43 ans MEC sur St-Denis : fermé après 7 ans Saint-Jude Gym & Spa : fermé Librairie La Feuille Enchantée à Québec : fermé après 27 ans Magasin Lozeau sur St-Hubert : vendu après plus de 90 ans Et la liste continue chaque jour. Par exemple, la rue Saint-Denis a un taux d’inoccupation commercial de 23%. Un espace commercial sur quatre est vacant ; il est soit à louer, soit à vendre. Mais d’où vient cette hémorragie commerciale ? Il existe évidemment plusieurs sources au problème, comme la circulation automobile, les chantiers, le stationnement, la compétition. Mais la plus grande part du gâteau, c’est le taux de taxation élevé attribué aux commerces. J’en avais déjà parlé dans un billet précédent, Montréal a le taux de taxation pour commerces le plus élevé de tout le Canada : soit 37.76$ du 1000$ d’évaluation foncière comparativement à 24.40$ pour Toronto et 10$ pour Vancouver (pour l’année 2018). Ainsi, le ratio de taxation d’un immeuble non-résidentiel (commercial) comparé à un immeuble résidentiel est de 4 pour 1. Par exemple, pour la même superficie, un espace résidentiel payant 1,000$ en taxes municipales, l’espace commercial en paie 4,000$. Pourquoi les commerces payent donc si cher ? Puisque la valeur des immeubles à Montréal a explosée durant la dernière décennie et qu’aucun changement n’a été apporté par la Ville pour assouplir le fardeau fiscal des commerces. Ainsi les propriétaires d’immeubles refilent la facture des taxes aux commerces via les loyers des espaces. Il devient de plus en plus difficile de pouvoir en payer les frais et de continuer à être en affaires. Les commerces tombent, un à la fois. Si la Ville ne fait rien (ou peu) pour aider les commerces, il y a une bonne raison (outre le fait que ce ne sont pas les commerces qui apportent des votes aux élections). Comme le mentionne Jacques Nantel, professeur émérite à HEC Montréal et spécialiste du commerce de détail : « La Ville est encore convaincue que la taxe sur les édifices commerciaux, c'est la manne. » En d’autres mots, les commerces paient une large part des taxes que la Ville reçoit et c’est de l’argent facile. Si la Ville réduit la part des taxes des commerces, alors elle a un manque à gagner qu’elle devra obtenir ailleurs, possiblement en augmentant les taxes résidentielles, ou, oserai-je proposer, sabrer dans ses propres dépenses et frais d’administration. Fast forward 5 ans à 10 ans d’ici, à ce rythme, il ne restera pas beaucoup de commerces encore ouverts qui pourront soutenir la part commerciale de la facture globale de la Ville de Montréal. Cela signifie, qu’un jour ou l’autre, la Ville devra arrêter de saigner à blanc le non-résident, pour sa propre survie. Mais la vraie question est : quand se réveillera-t-elle ? Plus elle attend, plus elle extermine des commerces qui pourtant étaient encore viables il y a à peine quelques années. Mais avec chaque nouvelle année vient une nouvelle augmentation de taxes. Un poste de dépenses aux proportions maintenant disproportionnées pour les commerçants. Des villes comme Toronto et Vancouver ont bien compris cette problématique et ont réduit la taxe des propriétés non-résidentielles. Par exemple, encore le mois dernier, une baisse de taxes pour les propriétés non-résidentielles a été votée à Vancouver pour aider les commerçants. À leurs yeux, il en va de la survie des commerces et des petites entreprises. Atteindre un meilleur équilibre dans la balance de taxation entre le résidentiel et non-résidentiel est essentiel pour tous. Le commercial doit continuer à payer plus, mais sans non plus être dans une situation précaire ou de survie. Car en bout de ligne, le commercial va quitter et il y aura un manque à gagner pour la Ville. Tous ces locaux vacants finiront par peser lourd sur l’ensemble des finances de la Ville. Si la Ville de Montréal ne passe pas à l’action dès aujourd’hui, les commerces continueront de fermer et un jour quelqu’un à la perception de la Ville va réaliser qu’il n’y a plus assez d’argent qui entre. Car même si la Ville de Montréal a offert un léger répit cette année aux commerces lors de son budget 2019, il faut réaliser que le problème est simplement décalé d’une année et que rien n’a été réglé. Si la Ville a besoin d’idées pour relancer l’économie locale, en voici quelques-unes que j’offre gracieusement : - réduire le taux de taxation du non-résidentiel - réduire le prix des permis commerciaux - inciter les immeubles non-résidentiel à être rénovés en offrant un crédit de taxes - surtaxer les propriétaires qui laissent leurs immeubles à l'abandon La Ville de Montréal a besoin de redynamiser son économie des petits commerces. Il est encore temps pour elle d’agir, mais le temps presse. Globalement pour la population, les commerces sont importants pour tous, que ce soit pour les emplois qu’ils génèrent, l’accès à leurs produits et services, ou la joie de vivre d’être et d’habiter à Montréal. Nous avons tous une responsabilité de passer le message à notre administration municipale. Trop longtemps, la Ville a ignoré le problème. Il est maintenant temps de passer à l’action. Aussi à lire : Billet des fondateurs : L’irréalité d’être un commerçant à Montréal (Rosemont) Billet des fondateurs : L’irréalité d’être un commerçant à Montréal (Rosemont) – Partie 2 Les commerçants de Montréal, les plus taxés au Canada ? Ah, la saison des impôts ! L’hiver semble s’éterniser au Québec, alors pourquoi ne pas en profiter pour réfléchir un peu à nos stratégies financières en cette fin d’année 2018 de déclaration fiscale. Peut-être êtes-vous déjà tout organisé à ce sujet. Ou peut-être n’avez-vous aucune idée de tout cela. Dans tous les cas, avec des enfants à charge, cela peut être une bonne idée de vérifier nos connaissances !
Remarquez dans le titre de l’article le mot « stratégies » au pluriel. Car, pour autant il y a de personnes, il y a de stratégies. Chacun et chacune a une vision et des objectifs distincts. Il est donc impossible de faire une stratégie « fit-all » qui sera bonne pour tous. Avant de poursuivre la lecture, voici une annonce importante : ce texte n’est que notre opinion et nous vous recommandons d’obtenir l’aide nécessaire auprès de personnes compétentes dans le domaine. D’ailleurs dans le domaine fiscal, il est préférable d’avoir recours à un comptable afin d’obtenir réponses à vos questions. Pour plusieurs, parler finance semble être comme parler chinois ! Mais la finance, cela est aussi une question de vision pour le futur. Cela est encore plus important si vous avez des enfants. Pourrez-vous offrir l’éducation qu’ils voudront plus tard ? Pour y arriver, il faut planifier d’avance. REER, REEE, CELI, qu’est-ce que c’est que ca ? En fait, pour résumer au sens large, ce sont des outils pour vous aider à planifier votre avenir financier. Chacun a des particularités, des avantages et des inconvénients. Vos choix viendront donc influencer comment vous les utiliserez pour mener à bien vos objectifs. Nous allons résumer ici chacun d’eux selon notre propre langage et compréhension. Encore une fois, vous devrez vérifier par vous-même pour avoir plus de détails en fonction de votre situation financière. REER – Régime enregistré d’épargne-retraite But : reporter à plus tard le paiement d’impôt lorsque vos revenues seront moindres, réduisant ainsi vos impôts à payer. Avantages : - en cotisant, vous aurez un retour d’impôt ; - faire fructifier vos placements à l’abri de l’impôt ; - reporter à plus tard vos impôts ; - peut être utilisé pour l’achat d’une première maison (RAP) ; - votre REER peut être transféré à votre conjoint sans payer d’impôt (héritage). Désavantages : - vous devrez payer de l’impôt en retirant l’argent ; - REER taxé d’un seul coup si transférés à vos enfants (héritage). Notre commentaire : le REER est l’outil de finance le plus connu. Beaucoup de personnes investissent chaque année dans un REER. Selon nous, malgré tout, le REER est un couteau à double tranchant. Autant il est génial de pouvoir sauver de l’impôt maintenant en y cotisant, un jour, à la retraite, il faudra commencer à sortir l’argent. Le principal attrait de cet outil est de ne pas payer trop d’impôt, en se versant le montant minimal qu’on a besoin en fonction de notre train de vie. Évidemment, cela veut dire que s’il y a des imprévus et qu’il faut sortir plus d’argent, il faudra payer plus d’impôt sur le moment. Et qui peut vraiment prédire nos besoins dans le futur ? Il est quand même important de garder cela en tête lorsque vous choisissez cet outil ! Pour en savoir plus : Qu’est-ce que le REER REEE – Régime enregistré d’épargnes-études But : mettre de l’argent de côté pour les études postsecondaires de votre enfant avec un apport substantiel du gouvernement. Avantages : - faire fructifier vos placements à l’abri de l’impôt ; - apport additionnel de 30% des gouvernements fédéral et provincial (avec des plafonds) ; - retirez votre capital investi sans payer d’impôt (car déjà payé). Désavantages : - vous cotisez de l’argent déjà imposé (pas de retour d’impôt possible) ; - l’argent est à utiliser seulement pour les études postsecondaires de votre enfant ; - l’argent retiré (PAE – paiements d’aide aux études) est imposable comme une source de revenu de votre enfant ; - si votre enfant ne poursuit pas d’études ou n’utilise pas tout l’argent, vous serez imposé sur les montants de rendement. Notre commentaire : Le REEE est un outil intéressant pour aider vos enfants à poursuivre des études. Il est cependant important de comprendre que le REEE a plusieurs limitations sur le versement d’argent. De plus, si votre enfant travaille pendant ses études, le PAE vient s’ajouter à ses revenus et il est possible que de l’impôt soit ainsi payé. Et dans le cas où votre enfant décide de ne pas poursuivre ses études, vous aurez une quantité important d’impôt à payer sur les rendements (sauf dans l’idée intéressante de planifier le déplacement vers vos REER, si c’est possible pour vous). Pour en savoir plus : REEE: Tous les avantages du régime d'épargne-études CELI – Compte d’épargne libre d’impôt But : faire fructifier de l’argent déjà imposé à l’abri de l’impôt. Avantages : - faire fructifier vos placements à l’abri de l’impôt ; - retirez votre argent sans payer d’impôt. Désavantages : - vous cotisez de l’argent déjà imposé (pas de retour d’impôt possible) ; - limitations sur les transactions et cotisations possibles. Notre commentaire : le CELI est probablement le mal-aimé des trois outils. Puisqu’il ne génère pas de retour d’impôt, la plupart des gens s’y intéressent peu. Cependant, il offre une flexibilité que le REER et REEE n’offrent pas : pouvoir retirer autant d’argent qu’on le désir dans l’avenir sans avoir à payer un seul dollar d’impôt. Évidemment, cela vient avec la concession importante de payer l’impôt maintenant. De plus, vous êtes limités dans vos cotisations au CELI chaque année. Mais autrement, savoir que vous pourrez un jour utiliser cet argent comme bon vous semble est un attrait du CELI à ne pas négliger. Pour en savoir plus : Bien comprendre le CELI Si vous avez réussi à passer à travers tout ce texte, alors bravo ! Car tout n’est pas simple dans le monde de la fiscalité québécoise et canadienne. Vos choix d’aujourd’hui sont importants pour votre futur. C’est pour cela qu’il faut s’y intéresser un peu. Heureusement, il n’y a pas de bonne réponse : tout est une question de choix et de buts. Peut-être opterez-vous seulement pour le REER. Ou peut-être un mélange des trois. Dans tous les cas, l’important est de planifier un peu pour plus tard. Arrivez-vous à penser à votre stratégie ? Ou tout cela ne vous intéresse pas ? N’hésitez pas à partager avec nous vos commentaires ! Et pendant les journées froides et maussades, venez vous amuser avec vos tout-petits chez Bouge Petit ! J’ai lu cette histoire concernant une serveuse congédiée par « manque de sourire ». L’article mentionne que suite à une plainte déposée par la serveuse au Tribunal administratif du travail, le restaurant fautif a été ordonné de lui verser une indemnité pour perte de salaire et doit la réintégrer à son emploi. Les informations quant aux circonstances du congédiement sont nébuleuses. D’un côté, l’employeur parle de la mauvaise attitude et du manque de sourire de la serveuse. De l’autre, l’employé semble s’être plaint pour des sommes de salaire dues. Il faut mentionner qu’il est essentiel en tant qu’employeur de payer ses employés. Ceci dit, malgré que cette histoire manque de clarté pour se former une opinion complète, il n’en demeure pas moins qu’elle me fait réagir à une réflexion que j’ai depuis des années. La qualité du service au Québec. Je suis tanné du manque de sourire. Je suis tanné d’être servi par des employés sous-motivés. Je suis tanné d’avoir l’impression que c’est moi qui dérange la serveuse. Encore un exemple, pas plus tard que vendredi dernier. Mon épouse et moi avons visité un restaurant du vieux port. L’accueil semblait à première vue chaleureux. Mais j’ai vite déchanté. J’ai dû signifier à la serveuse de venir nous servir, au minimum, quatre fois pendant tout le repas. À la fin, on devait même se lever pour aller la chercher. Elle parlait avec les autres employés. Et ce n’est pas comme s’il y avait trop de travail, seulement 3 tables occupées. Un minimum d’attention, madame la serveuse. J’ai parlé avec le gérant, car malgré le service et quelques petits problèmes, la nourriture était bonne. Il nous a alors confié le grand manque de motivation des serveurs et de tout le staff. La clientèle du restaurant a même diminué, il semblerait. Voilà un problème. Car le service compte souvent plus que la qualité de la nourriture dans la décision d’un client de revisiter un commerce. C’est l’expérience qui prime. Je me souviens rarement des plats que je mange, mais je me souviens toujours du service que j’ai reçu. Malheureusement, cette attitude, malsaine et déplacée, semble maintenant plus la norme que l’exception. Offrir un sourire, démontrer de l’intérêt envers le client, porter une attention particulière aux besoins ; voilà des points essentiels au service à la clientèle. Pour un commerce, offrir un bon service est primordial. Les employés doivent le comprendre et l’assimiler. Pour certains employés, probablement, ce n’est qu’un « job ». Mais pour le commerce, c’est une question de survie. Encore faut-il que le propriétaire/gérant passe le mot correctement aux employés. Alors voilà ma surprise, de lire dans l’article que le juge aurait trouvé « les motifs de congédiements peu sérieux ». Le manque de sourire et une mauvaise attitude, pas sérieux ? Quand une entreprise s’efforce d’offrir un bon service à sa clientèle, cela est très sérieux. Quel message est envoyé à l’ensemble des travailleurs du Québec, alors qu’il est déjà assez difficile d’avoir un bon service dans les commerces. Il faut faire une nuance à ce point, car le sourire et l’attitude positive fonctionnent dans les deux directions : pour le commerce et ses employés, mais aussi pour les clients. Un sourire en attire un autre. Une attitude positive est contagieuse, et il ne faut hésiter à l’offrir, autant comme employé que comme client. L’état du service à la clientèle nécessite une sérieuse réflexion. Benjamin Nos politiciens sont déconnectés de la réalité. Une motion adoptée par nos politiciens pour rappeler que « Bonjour » est un des mots de la langue française les plus connus. Certains politiciens aimeraient forcer les commerces à utiliser la salutation « Bonjour » seule, au lieu du « Bonjour ! Hi ! » parfois utilisé, pour accueillir les clients.
Pendant que les politiciens débattent - à nos frais - sur des questions aussi risibles, ils ne se préoccupent pas des réels enjeux commerciaux : aider les entreprises d’ici. Toute personne peut remarquer que l’économie d’ici est en difficulté. Et je ne parle pas des Sears, Toys R Us ou même Starbucks qui ferment des magasins. Je parle des petits commerces d’ici qui peinent à survivre. Même les camions-cuisine de rue sont en difficulté avec toutes les contraintes mises en place par la ville. De plus, la compétition est maintenant internationale. Les gens achètent plus sur Amazon et autres sites en ligne que jamais. Souvent, ces sites n’offrent même pas une version française. Je ne vois personne forcer l’utilisation du « Bonjour » sur ces sites. Il est facile à une poignée de politiciens de tenter d’imposer aux commerçants l’utilisation du mot « Bonjour », mais c’est autre chose quand ils doivent porter de réelles actions pour aider les commerces à garder leurs portes ouvertes. Nos politiciens se plient pour aider les grandes multinationales et leurs donner des congés fiscaux. Mais aider les PME d’ici qui créent réellement les emplois au Québec, elles, pas question de les aider en réduisant leurs taux d’imposition. Lorsqu’un consommateur va au cinéma, il paie les taxes TPS/TVQ. Alors pourquoi donner des passe-droits à certaines compagnies multinationales comme Netflix ? Il y a un réel cynisme de la part de la classe politique. D’un côté, ils disent vouloir encourager l’entreprenariat au Québec et offre même des sites d’information pour aider toute personne à se lancer en affaire. De l’autre côté, ils viennent, sans arrêt, mettre de nouveaux bâtons dans les roues des entrepreneurs pour s’assurer de leur rendre la vie encore plus difficile. En aucun cas, le « Bonjour, Hi » ne pose un risque pour la langue française au Québec. C’est simplement une question commerciale. S’il y a des clients anglophone/internationaux, cela fait du sens de l’utiliser. Commerce 101. Si un commerce n’a que des clients francophones, je suis certain que seul le « Bonjour » est utilisé. Avant tout, c’est une question de droit. Où est la limite d’autorité du gouvernement dans un commerce ? Un commerce n’appartient pas au gouvernement ; c’est une entreprise privée. Un restaurant a déjà suffisamment de permis, règles et frais qu’il doit suivre et payer. Il ne revient pas aux politiciens de dicter comment un commerce accueille ses clients et doit faire ses affaires. Chaque commerce est unique et connaît sa clientèle. À petit feu, les politiques adoptées au Québec réduisent la compétitivité des PME et causent des problèmes dans l’exploitation même des commerces. Politiciens : cessez de vouloir nous dire quoi faire dans nos commerces et dépensez donc l’argent des contribuables sur des enjeux importants pour l’économie du Québec. Un café en Angleterre a une politique « pas d’enfant de moins de 12 ans ». En lisant cette nouvelle, cela nous a instantanément rappelé pourquoi nous avons ouverts Bouge Petit. Bouge Petit est un café et centre d’activités physiques pour les parents avec bébés et jeunes enfants. Bien que la majeure partie de nos clients aient des enfants âgés entre 3 et 36 mois, les enfants plus grands ont également accès à divers jeux.
Être parents n’est pas facile et offre son lot de défis. Mais cela devient encore plus difficile si l’on ressent que nous ne sommes pas les bienvenus avec nos tout-petits dans les commerces ou restaurants. En voyage, cela devient encore plus frappant. Par exemple, dans certains pays lorsque nous allions au restaurant, il était difficile de se sentir confortable avec notre petit bébé. Quand notre enfant pleurait, nous avions le regard choqué de plusieurs clients. Et changer notre enfant sur une table à langer était un luxe inaccessible. Au Québec, nous l’oublions souvent mais nous sommes choyés. Nous avons un excellent programme d’assurance parentale. Nous avons également un grand nombre de commerces qui apprécient la clientèle avec de jeunes enfants. Le concept de café pour parents avec de jeunes enfants est bien présent au Québec. Cela vient nous rappeler qu’ici, les jeunes familles sont les bienvenues. Malheureusement, tout n’est pas rose : ce n’est pas parce que le Québec est « orienté famille » que les petites entreprises d’ici survivent aisément. On l’a remarqué encore une fois cette année alors que deux cafés parents-enfants ont fermé leurs portes. Ces commerces ont travaillé fort pour offrir le meilleur à leur clientèle. Malheureusement, trop souvent cette clientèle oublie qu’il est essentiel de supporter ces endroits qui font du Québec une différence pour les jeunes familles. Pas seulement l’hiver, mais à l’année. Quand nous voyons des restaurants ou cafés bannir les enfants de leurs établissements, cela nous pousse à travailler encore plus fort pour offrir l’endroit idéal pour les jeunes familles. Il revient à chacun de réaliser la chance que nous avons d’être au Québec. Paula & Benjamin Fondateurs Source: Coffee shop owner defends no children policy, BBC UK |
Bouge PetitBouge Petit est un café et centre d'activités physiques pour parents avec bébés et jeunes enfants situé au 6546 avenue Papineau, Montréal. Archives
Juin 2024
Catégories
Tous
|