Bouge Petit approche ses 6 années d’existence. Beaucoup de choses sont arrivées pendant ces années, et pour n’en nommer que quelques-unes : la naissance de notre 4e enfant, la covid, l’école à la maison, ma récente conversion en Christ, le retrait de ma naïveté (quoique toujours en travail continuel).
J’ai un souvenir vivide comme si c’était hier, en janvier 2018, alors que Bouge Petit était dans sa première année, que j’écrivais un billet sur ce blog parlant de mes frustrations en tant que petit commerçant. J’en remettais alors avec un deuxième billet un mois plus tard, qui avait même eu l’effet d’avoir la Ville de Montréal de me contacter et mettre en place une équipe pour se pencher sur les problèmes. Ma naïveté d’antan ! En 2018, j’avais de la frustration constante en moi. Compréhensible : j’investis temps, argent, énergie, famille dans un projet, pour voir des embuches qui sont démesurées et anti-productives. Aujourd’hui je relis mes billets, et j’acquiesce simplement, « oui ». Vous savez certainement le sentiment : vous travaillez fort, vous semblez avoir du succès, vous êtes occupés par tout et rien, et vous réussissez à mettre quelques heures d’activités par semaine en famille avec vos petits. De l’extérieur, on vous pense en contrôle. De l’intérieur, par contre, il y a toujours quelque chose qui cloche, un problème n’attend pas l’autre, pas moyen d’avoir la paix. Les obligations s’accumulent, votre agenda déborde, vous courrez après votre temps, vous n’avez pas le temps de tout faire, vous ne voyez pas grandir vos enfants. Bref, bienvenue dans le « rat race ». Alors, on met la faute sur tout et tout le monde. Trop de taxes, trop de dépenses, pas assez d’argent, difficultés de trouver des employés, difficultés ici et là. Sans surprise, j’étais comme cela. Pendant la covid, Bouge Petit a été fermé pendant plus d’un an et demi. Quand on vient vous retirer votre seul revenu, à vous et votre épouse, ça accélère votre prise de conscience. On réalise rapidement que nous vivons dans un monde où les règles du jeu ne sont pas sous notre contrôle. La frustration tant existante en 2018, on la retrouve centuplée soudainement, sans progression graduelle. Entre ça et un accident de voiture dans un mur, la différence n’est que métaphorique. Je peux vous garantir, quand on se retrouve acculé au mur, on change notre perspective sur la vie. Mon épouse et moi sommes entrepreneurs, ce n’est pas notre première business. Nous connaissons les risques inhérents à être en affaires. Mais quand on atteint l’apogée de la montagne des montagnes, clairement la naïveté tombe. On remet alors tout en question. On recherche réponses. Dans ce processus, j’ai réalisé beaucoup de choses. J’ai réalisé qu’il y a beaucoup trop de mensonges dans ce monde pour y vivre sainement. Mais qui a dit que pour être heureux, il faut s’endetter en hypothèque pour avoir la grosse maison, avoir les deux voitures de l’année, placer nos billes en REER optimisé par un conseiller qui travaille pour une multinationale qui n’a pas notre intérêt à cœur, avoir notre bas de laine pour nos vieux jours, travailler plus pour la prochaine promotion, envoyer les enfants à la garderie et à l’école pour pouvoir travailler le plus possible pour recommencer à nouveau à s’endetter d’avantage et ainsi de suite. Le « rat race ». Ça sonne familier ? Normal, on nous endoctrine et nous gave de publicités depuis notre naissance pour ce but. On nous dit de rester en rang, ou sinon vous êtes un imbécile heureux qui va finir sa vie pauvre dans la rue. Ce qu’on oublie ? Demain est un autre jour. Qui sait si demain on sera là ? Combien de personnes connaissez-vous qui sont tombées gravement malades dans les derniers mois ? Beaucoup trop. Autour de nous, facilement une dizaine, pourtant rien n’indiquait cela venir. Ces gens avaient leur plan de vie, mais à quoi bon, maintenant. Quand on vous coupe votre humanité, on pense à beaucoup de choses. La question la plus importante est, dans quel monde vivons-nous ? Dans un monde où nous n’avons aucun contrôle, même si on veut nous laisser penser autrement. Dans un monde où les gens ne croient plus en rien, alors nécessairement, il faut croire en quelque chose, donc le gouvernement est le point de repère. Et quand on réalise qu’on nous ment en pleine face et qu’on ne croit plus en rien, on ne peut rester ainsi. Notre cœur ne peut être rempli par le vide. Je me suis alors tourné vers Jésus. Cela a été un processus graduel, mais éventuellement j’ai ouvert mes yeux à la vérité. Vous savez cette frustration, et ce vide en moi, tout cela est disparu en même temps. Alors je peux relire ce que j’écrivais jadis, et dire « oui », sans ressentir frustration. Tous nos problèmes ne sont rien à comparer à l’amour que Dieu a pour nous. Lorsqu’on donne sa vie à Jésus, tous les problèmes du monde vous passent par-dessus la tête, car le Saint-Esprit est en vous. Si vous pensez que votre vie est sans problème, que vous ne pourrez pas vivre le genre de situation que j’ai vécu, may God open your eyes. Mais si tel est le cas, je vous inviterais à la précaution, et je vous dirais ceci : il n’est pas trop tard pour, vous aussi, chercher un vrai sens à votre vie, en acceptant Jésus, notre sauveur. Mais vous pensez « pourquoi cela, ma vie est bonne : bon travail, maison, voiture, enfants à l’école avec plans futurs pour l’université, la famille ca va bien on voyage à Disney ou dans le sud chaque année, belle retraite à venir. Et puis, le gouvernement me dit que la religion c’est pas bon. » Je réponds ici simplement : globalisme. Faites vos recherches. Après tout, pour beaucoup, vous avez fait des études universitaires, vous êtes certainement en mesure de faire ces recherches. Mais en parlant avec les clients, surprenamment, très peu sont avertis. C’est normal, le gouvernement en fait partie. Ici n’est pas le temps de rentrer dans le sujet, mais sachez que l’avenir est préoccupant. Mais si vous devez retenir quelque chose de ce texte, sachez que ce qui compte, à ce point-ci, c’est d’être sauvé par la grâce de Dieu. Un jour, le saviez-vous, nous serons jugés pour notre temps sur terre. N’aimeriez-vous pas avoir l’assurance d’avoir bien fait et d’aller au ciel ? Moi, définitivement. Car après-tout, l’éternité, c’est long. Cela commence donc par rechercher Jésus, et suivre son chemin dans votre vie. Vous ouvrirez alors votre cœur sur ce qui est important. Le temps presse, sinon je n’aurais pas écrit cela pour vous, aujourd’hui. Mon cœur demande que je partage la bonne nouvelle avec vous, ma partie est faite, à vous maintenant de prendre la décision, la décision la plus importante de toute votre vie. Soyez bénis.
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Le mois prochain, cela fera un an que nous avons retiré notre plus vieux de l’école alors qu’il était à la fin de sa première année du primaire. Depuis, nous faisons « l’école à la maison », aussi appelé « l’éducation à domicile ».
Peut-être avez-vous déjà un paquet de questions en tête, tout comme j’en avais lorsque mon épouse et moi faisions les pours et les contres d’aller de l’avant avec cela. Premièrement, quoi ? C’est possible (et légal) d’enlever son enfant de l’école ? Oui, tout à fait. Évidemment, la pandémie aura permise à un grand nombre de familles de découvrir cette option. Ce n’est pas quelque chose qui est discuté ou enseigné dans la société en général, donc cela reste tout de même plutôt marginal. Sachant que cela est possible, qu’est-ce que ça veut dire et comment ça fonctionne ? Là, il faut chercher. Il y a le site du gouvernement, les groupes Facebook, les blogues d’expériences de parents, etc. Revenons en avril 2021, alors que nous étions plutôt désespérés comme parents. Notre garçon avait des difficultés au niveau du développement du langage. Lorsqu’il était en garderie, cela était déjà un problème « détecté ». Par chance, nous avons été en mesure d’obtenir des services d’orthophonie au CPE une fois par semaine. Il faisait certain progrès, mais ne semblait pas en mesure de rattraper vraiment le retard. Ce retard a été mis de l’avant en première année, alors que d’être en mesure de s’exprimer clairement devenait une nécessité dans l’environnement de classe. Avec la pandémie, les suivis orthophonistes étaient pratiquement sans résultat (forçant l’utilisation de masques). Avec ce problème de langage a alors découlé d’autres problèmes : apprentissage plus lent, manque d’estime de soi, intimidation. Notre garçon a une attitude positive en général, mais on pouvait voir qu’il n’était pas heureux. Au cours des mois précédents du retrait de l’école, nous avons eu passablement de rencontres avec les spécialistes et les membres de l’école. Globalement, ce qu’on nous disait, c’est que ça lui prendrait « plus de tout » : plus d’orthophonie, plus d’orthopédagogie, plus d’apprentissage au privé, plus, plus, plus… À ce point, nous étions vraiment déconcertés. C’est alors que nous avons fait : attends minute. Est-ce qu’on veut donner une chance à notre petit de 6 ans, ou est-ce qu’on veut en faire un diplômé universitaire l’année prochaine ? La société pousse tous les enfants à être au même niveau au même moment. Mais si cela n’était pas la bonne façon de faire ? Lors d’une « rencontre au sommet » où il y a avait l’enseignante, l’orthophoniste et l’orthopédagogue dans la même salle que nous, voyant que la discussion n’allait nulle part, nous avons simplement dit : « on pense retirer notre enfant de l’école ». Évidemment, s’en est suivi la panique générale, tous nous disant que cela serait la pire chose pour notre garçon. Presque un an plus tard, c’est la meilleure chose que nous pouvions faire pour notre garçon. Je me rappelle du dernier rapport de l’orthophoniste mentionnant qu’il fallait redoubler le nombre et la durée des rencontres. Bonne nouvelle : deux mois après le retrait de notre garçon de l’école, sans service d’orthophonie ou autres, son développement du langage s’est amélioré de façon exponentielle. Vraiment incroyable. Il y a certainement beaucoup de bon à faire l’école à la maison. J’aimerais apporter une nuance ici. Je ne suis pas enseignant, et je ne veux pas l’être. Nous n’avons pas retiré notre enfant pour faire la même chose que l’école sauf à la maison. Non, ça ne ferait pas de sens. Je n’ai pas la formation, je n’ai pas l’intérêt, je n’ai pas le temps, et je ne veux juste pas faire une classe dans ma salle à manger (quoiqu’elle ressemble souvent à un studio d’artiste, le type non organisé et pêle-mêle). Ce que je viens juste d’écrire ici, j’aurais aimé le lire lorsque j’ai commencé à chercher comment ça fonctionne, le « homeschooling ». Mais la plupart des groupes Facebook m’ont ajouté une couche de stress lorsque je lisais tous ces parents inquiets de trouver quels manuels utiliser pour enseigner. Si on s’attarde à vouloir faire comme à l’école, oui, alors là il y a certainement de quoi perdre la tête. Car au départ, mon épouse voulait faire comme à l’école. Elle s’est donc assise, pendant plusieurs heures chaque matin, pour enseigner ce qu’on peut bien enseigner au niveau primaire à l’école. Mais elle devenait frustrée par le manque d’attention de notre garçon après la première heure. Après quelques semaines ainsi, elle voulait le remettre à l’école. Je me suis dit, quelque chose cloche. Est-ce normal de pousser des petits ainsi à faire la différence entre un verbe, un sujet et un déterminant, toute la journée longue ? Je suis un adulte et je confonds encore certains concepts de grammaire. Alors j’ai continué mes recherches concernant les techniques d’école à la maison. Plus je me suis renseigné, et plus j’ai prié pour être pointé vers une solution, plus je me suis ouvert l’esprit à quelque chose d’autre : le « unschooling », ou la non-scolarisation. Quand j’ai lu ça, j’ai couru à mon épouse et dit : « c’est ça ! C’est en plein ça que je veux faire, le unschooling ! ». J’avais l’air d’un enfant qui venait d’avoir la boîte du Transformers demandé à ses parents pour Noël. Grosso-modo, la non-scolarisation, c’est le concept de laisser son enfant apprendre à sa propre vitesse et selon ses intérêts, dans le but de promouvoir l’autonomie d’apprentissage. Si l’école propose de faire la page 24 du cahier d’exercice de français, moi je propose plutôt de lire le catalogue de jouets. Si l’école propose de faire les deux pages d’exercices sur les fractions, moi je propose plutôt de faire la recette de pain aux bananes. Vous voyez l’idée. L’apprentissage, ce n’est pas juste dans les livres d’école, c’est partout dans notre quotidien. Vous dites : « c’est du n’importe quoi ! ». Mon épouse disait ça aussi au début, certainement avec un grain de raison. Après tout, mon épouse et moi avons fait de longues études jusqu’au niveau universitaire, alors on ne sort pas facilement l’école si bien incrustée en nous. Pour cela, il faut « rewire » (recâbler) notre cerveau. L’être humain est une créature incroyable. Nous naissons avec les capacités de curiosité, de découverte, d’apprentissage et de création. Les bébés et les tout-petits sont des êtres hyper-créatifs, à voir les drôles de choses qu’ils font et qui nous épatent chaque jour. C’est pour cela que l’être humain est capable de grandir et d’apprendre. C’est inné, l’intérêt d’apprendre. Malheureusement, une fois mis dans l’école, cet intérêt décroit tranquillement. Pourquoi ? Parce qu’on nous indique quoi faire. On met des murs et on nous trace le chemin à suivre. Il n’y a plus l’aspect de découverte, ou du moins, il est beaucoup moins présent. L’enfant créatif laisse place à l’enfant passif. Il arrive un point où lorsque l’enfant n’apprend pas quelque chose à l’école, il ne l’apprendra pas par lui-même. La non-scolarisation, c’est le concept inverse : ne forçons pas l’enfant et laissons-le découvrir par lui-même selon ses intérêts. La curiosité et la créativité feront le reste du travail. Vous doutez ? Bien voilà. Notre deuxième garçon est niveau maternel. Il apprend à écrire des mots tout seul, selon ses intérêts, par exemple en regardant les livres sur les jeux Mario Bros. Parfois, je lui montre les lettres et quelques sons, mais il apprend tranquillement sans même qu’on s’en rende compte. Un moment il arrive et il lit un mot, à notre grand étonnement. « Comment tu as appris ça ? » Il soulève les épaules en souriant. Vraiment incroyable. Voilà, nous sommes au 11e mois d’école à la maison. Évidemment, il y a beaucoup plus que ça à discuter, par exemple la place du gouvernement dans tout cela, car nous avons certains « comptes à rendre ». Des sujets pour une prochaine fois. De notre expérience personnelle, je peux en dire que cela a été très positif pour nous. Ce n’est certainement pas pour tout le monde, il faut déjà avoir une certaine flexibilité au niveau travail par exemple. Mais si vous pouvez vous le permettre et que vous hésitez, je vous invite à y réfléchir car il y a beaucoup de possibilités. Si vous avez des questions, n’hésitez pas à commenter ou à m’écrire, je ferai un autre billet inspiré de vos intérêts. Nous vivons dans une époque sans précédent. Tous nos points de repères sont maintenant disparus. À chaque jour, il semble que les choses empirent et que nous nous enfoncions encore plus dans un sable mouvant. Avez-vous aussi cette impression ? Si oui, vous n’êtes vraiment pas seuls.
Plus de gens que jamais sont sur le bord de la dépression, vous pouvez le voir facilement. Cela n’est pas surprenant. On nous retire, comme humain, toute notre humanité. Masque, distance, petits groupes, restrictions, limitations d’interaction, et toutes ces choses qui nous assimilent de plus en plus à des robots. Serrer la main d’un ami ou encore donner une accolade, de simples gestes de chaleur humaine, qu’on nous dérobe, tel un voleur, sans gêne, sous nos yeux. Comme plusieurs, j’étais frustré de tout cela. Je suis passé par un nombre d’étapes, innombrables, depuis les deux dernières années. Notre commerce étant forcé, par nos divers gouvernements, de fermer des mois et des mois, m’a amené à plusieurs moments à être découragé à savoir comment j’allais pourvoir aux besoins de ma famille, sans entrée d’argent. Les temps ont été, sont durs, lorsqu’on se retrouve dans une catégorie d’entreprises ayant peu de valeur aux yeux de nos dirigeants. Les médias en remettent, évidemment, créant des peurs à gauche et à droite. J’ai longtemps passé mes journées à écouter toutes les sources d’information pour me faire répéter continuellement à quel point ce monde ne va pas bien. Les médias font donc un travail exceptionnel à cet effet, au point où j’en étais devenu un zombie de cette propagande. Coupons restaurants, cinémas, lieux d’activités, lieux de rassemblement. Coupons, disent les gouvernements, là où il y a du danger. Avez-vous remarquez qu’ils coupent dans ce qui fait de nous des humains ? Là où nous pouvons partager avec d’autres, échanger sur nos difficultés, découvrir peut-être une âme sœur ou un nouvel ami, avoir du plaisir. Nous, humains, avons besoin d’être en contact avec d’autres. Nous ne pouvons pas vivre seuls. L’être humain n’a pas été créé pour vivre dans un racoin et être solitaire. Noël arrivant, et comme de fait, de nouvelles mesures restrictives sonnantes, il ne faudra pas s’étonner encore une fois que, ayant une grande portion de la population souffrante non pas physiquement mais mentalement, nous nous retrouvions avec encore plus de cas de dépression, de déprimes et d’idées suicidaires. Car peu importe le nombre de statistiques et de projections que les gouvernements nous balancent pour nous soumettre encore plus sous le joug de la peur, la réalité est que les gens souffrent, la majeure partie en silence, de façon invisible. Je devrais donc y être là, également, à souffrir, commerce fermé de force à nouveau, avec peu d’espoir pour l’avenir. Et en regardant une vidéo d’interview concernant les prévisions mondiales, les choses vont continuer ainsi encore longtemps car on nous parle d’un échéancier jusqu’à au moins 2023. Je devrais donc être fâché, frustré, attristé, déprimé, déconnecté de tout rêve. La réalité est toute autre. J’ai la paix en moi. Une paix que je n’avais jamais eue avant, même en considérant les divers succès que j’ai atteints dans le passé lorsque la vie me semblait encore « normale ». Cette paix, on ne l’obtient pas en regardant la TV ou écoutant la radio. On ne l’obtient pas non plus en discutant des problèmes avec les autres. Et on ne l’obtient certainement pas en alimentant de « commentaires » les divers sites et groupes de discussions où la haine entre confrères-consoeurs est certainement à son apogée planétaire depuis le début des temps. C’est une paix toute simple à obtenir. Il faut prendre le temps de s’asseoir, de faire abstraction du monde dans lequel nous vivons. Il faut commencer à se poser des questions. Il faut réaliser que nous faisons face à une civilisation qui court à sa perte. J’avais des rêves de grandeur. Travailler plus, faire plus d’argent, avoir plus de choses, voyager plus, profiter toujours d’avantage jusqu’à mes vieux jours. Et possiblement prendre une belle retraite, lors de mes vieux jours, comme on nous le présente en couleur dans les belles publicités. Je rêvais d’envoyer mes enfants à l’université, peut-être qu’un devienne médecin ou qu’un autre crée la prochaine startup en intelligence artificielle avec un produit révolutionnaire d’un succès mondial. Maintenant, tout cela m'est superflu. Je veux profiter de chaque instant avec ma famille, avec ceux qui me sont importants et même à découvrir de nouvelles personnes qui ont besoin d’aide. Mais avant tout, j’ai découvert, dans ces temps très difficiles, que la seule façon d’avoir la paix intérieure, c’est d’accueillir Jésus Christ comme notre sauveur. Avant de rouspéter, laissez-moi expliquer. D’après vous, dans un monde de problèmes, de peurs et de haines, que nous reste-t-il pour garder notre santé mentale ? La santé mentale qui est d’ailleurs, au moins et même sinon plus importante que notre santé physique. Car saviez-vous que oui, on peut avoir une blessure physique et cela peut durer des jours ou des semaines, mais qu’un problème de santé mentale peut durer toute une vie, et que la personne souffre souvent en silence, car rien n’est visible. Le sentiment d’amour inconditionnel, c’est la seule chose plus forte que ces sentiments comme la peur, la tourmente, la solitude. Est-ce que vous trouvez que malgré votre maison, votre travail, votre famille, vos habitudes, vos activités, vous n’êtes pas en paix intérieur ? Qu’il vous manque quelque chose, mais que vous ne pouvez pas mettre le doigt dessus ? Évidemment, vous me direz que nous vivons dans une époque qui ne se compare pas. Et en effet. Ne trouvez-vous pas qu’il est encore plus difficile d’y trouver un sens à notre vie ? Plusieurs comptent sur le gouvernement pour les pointer vers la direction du salut. Faites-ci, prenez-cela, allez-là, et vous serez saufs, vous échapperez à une mort certaine, c’est ce que nos dirigeants nous rappellent quotidiennement. Malgré tout cela, quelque chose cloche, vous le savez comme moi. Vous avez ce qu’on appelle dans la psychologie transpersonnelle, une dimension spirituelle. « En d’autres termes, tout ce qui échappe à la logique de la pensée et à la sensibilité des émotions et des sensations est accessible par l’intuition. », citation du livre « Vivre le meilleur en soi » de ma mère, psychologue, Ph.D., malheureusement décédée du cancer, il n’y a pas si longtemps. Nous avons donc une intuition, inexplicable, que nos gouvernements se jouent de nous. Ils nous fournissent des chiffres, ils font des actions, ils semblent venir à la rescousse de tous, mais malgré tout cela nous n’avons pas la paix intérieure. Intuitivement, ça cloche, mais pourquoi ? Mon cheminement n’est pas parfait, il n’est pas pour tous, mais aujourd’hui, j’ai senti le besoin de le partager. Peut-être la plupart des curieux auront cessés de lire après deux paragraphes ou après avoir mentionné Jésus Christ, mais vous, vous avez tenus bon jusqu’ici, gloire à Dieu. Sachez, peu importe où vous en êtes dans votre cœur et dans votre tête, que vous n’êtes pas seuls. Et il n’est pas trop tard pour trouver la paix intérieure dans ce monde. Je ne suis pas un pasteur, et je n’étais même pas un pratiquant dans les églises. J’ai accompagné mon épouse au fil des années par petits pas, me questionnant et souvent allant à reculons, surtout par influence de la société se détachant du religieux. Mais avec la pandémie, avec les problèmes, j’ai voulu trouver des réponses aux questions difficiles. J’ai donc visité plusieurs églises, parlé avec plusieurs pasteurs, j’ai pris des « morceaux » de réponses à gauche et à droite, et je créais du mieux que je pouvais un plan vers mon salut. Mais un jour, j’ai enfin eu LA réponse que je cherchais. J’ai obtenu le Saint-Esprit, et maintenant tout est clair. Je viens vous dire ici que vous aussi, vous pouvez faire la même chose. Vous pouvez accepter Jésus Christ dans votre vie, et vous pouvez trouver une paix dans votre cœur, inexplicable, satisfaisante et grandissante. Plus aucune mauvaise nouvelle, plus aucune maladie, plus aucun problème ne vous affectera. Vous me pensez fou ? À votre place, avant, je l’aurais certainement pensé ! Encore un allumé parlant de l’Esprit saint, franchement. Mais aujourd’hui, mes yeux sont ouverts. Je ne suis plus confus. J’ai arrêté de suivre les stupidités qui m’alimentaient à chaque jour, j’ai tourné mon regard vers les choses de Dieu. Mon cœur respire, j’ai le sourire, je suis positif à la vie, je suis heureux, j’ai l’impression renaître. Enfin, je vois. Il y a tant à dire sur ma transformation. Ça sonne cliché, mais c’est bien cela, une transformation. Toute ma pensée a changée, je n’ai plus cette peur qui m’alimentait. S’il y a une chose à retenir de tout ceci, c’est que Dieu est le seul qui nous permet de faire les bonnes décisions, maintenant. Nous vivons dans une époque critique. Il n’est pas trop tard. Trouvez la paix en vous. Recherchez-là. Cessez de vous préoccuper des mauvaises nouvelles, il y en a trop déjà qui viennent de partout. Respirez à nouveau, renaissez. Vivez quelque chose qui ne s’explique pas dans un petit blogue. Jugez par vous-même en essayant. Mais n’attendez pas, les choses autour de nous se précipitent avec vitesse grand V. Soyez bénis, vous que je ne connais pas. Votre vie peut retrouver un sens dans l’adversité. Si vous avez besoin d’aide, contactez-moi ou commencez à prier et lire la Bible, vous ne le regretterez pas. Bouge Petit approche ses 3 ans d’existence. J’ai l’impression que c’était encore hier qu’on ouvrait notre commerce. Je n’en avais pas dormi la veille. J’essayais de terminer de configurer nos écrans de menu à 4am pour être prêt à l’ouverture. Une patrouille de la police de Rosemont était même venue cogner à la porte, par curiosité, pour voir nos installations en pleine nuit. J’étais épuisé de tous les longs mois de travail, mais l’adrénaline me gardait éveillé.
L’ouverture n’était pas l’atteinte d’une finalité, mais bien le début d’une folle aventure. Naïf et fébrile, je pensais que nos ennuis étaient derrière nous. Force est de constater, 3 ans plus tard, que j’étais bien dans le champ ! Bouge Petit est notre joyau. Mon épouse et moi, nous le chérissons. Nous avons tout conçu le concept from scratch. À notre connaissance, rien de tel n’existait lorsque nous avons ouvert notre petit café et centre d’amusement pour les parents avec des tout-petits. Ah, quelle idée géniale, pensais-je ! Mais j’avais sous-estimé le marché très spécifique dans lequel nous nous embarquions à grands pas. Ni juste café, ni juste centre d’amusement, ni pour enfant de tout âge, ni chaussures acceptées, Bouge Petit était sur papier un drôle d’hybride clairement conçu par des parents qui avaient un peu trop d’idées folles. La réalité est que ce n’est pas pour rien qu’il n’existe que très peu de concept du genre : c’est un marché très difficile. Il fait beau soleil ? Les enfants en profitent pour jouer dehors. Jour de semaine ? Les CPE sont plein et les parents travaillent. Journée de grosse pluie ? Ah ben non il pleut trop, on reste à la maison. Arg !!! Où sont les clients ? « Mais qu’est-ce que c’est que cette business où les gens se pointent pas !!! » me demandais-je à répétition pendant la première année d’ouverture. Mon épouse et moi n’en avons pas dormi d’innombrables fois. Nous avons vu d’autres petits commerces pour parents avec enfants ouvrir et fermer pendant ces années. Heureusement, avec le temps et la patience, Bouge Petit s’est doté d’une solide réputation de qualité et a le privilège de côtoyer une belle clientèle que nous aimons beaucoup. Nous avons eu à surmonter des montagnes, mais nous en sommes toujours sortis plus forts et certainement plus humbles. Lorsque vous visitez Bouge Petit, peut-être sans le savoir, vous entrez dans une petite business familiale, qui a vécu son lot de difficultés. Parfois, je ressens le besoin de partager ce genre de faits vécus, peut-être dans le but d’éviter une visite chez le psychologue, ou peut-être plus dans l’optique de vous faire prendre conscience que derrière tout petit commerce, il y a une histoire humaine. Si vous nous visitez un samedi matin à 10am une journée pluvieuse et que nous sommes plein, dites-vous que c’est bien grâce à cela que Bouge Petit existe encore aujourd’hui. Nous remercions Dieu que nous avons cette chance de pouvoir continuer à offrir une expérience unique à notre clientèle. J’aurais suffisamment d’anecdotes pour écrire pendant toute la nuit, mais je vais m’arrêter ici. Je me garde du contenu, si cela s’y apprête, pour d’autres billets. Benjamin Voilà déjà 3 semaines depuis que notre petite dernière, Lisa, est née. Elle est un petit bébé magnifique, sans colique (touche du bois), elle pleure juste lorsque nécessaire et elle veut simplement être dans nos bras, sentir notre chaleur. Elle est à croquer, nous sommes tous très amoureux d’elle !
Tout va bien dans le meilleur des mondes. La vie est belle, les papillons flottent et les petits lapins gambadent dans la prairie verte. Right. Right?! La vérité : des nuits de 2 ou 3 heures de sommeil dispersées comme on saupoudre du parmesan sur un plat de spaghetti. Et à 40 ans, la pile ne se recharge plus aussi vite qu’avant, c’est sûr ! L’autre jour, je jouais au Lego avec notre plus vieux Joshua et j’ai senti une petite gifle sur ma joue avec un puissant « Papa ! » alors que je réalisais m’être assoupi un moment en position assise. Garder les yeux ouverts m’apparaissait être une tâche colossale. Mais où est donc passé cette vigueur de papa invincible ? Clairement, je ne suis pas aussi invincible que je le pensais. C’est déjà un pas dans la bonne direction : je réalise que c’est difficile d’être parent de 3 petits. Joshua a presque 4 ans, Isaac 2 ½ et Lisa mois d’un mois. Et je pensais jadis : « Tant qu’à être dans les couches, allez un de plus, pourquoi pas ! » Attention : nous voulons 4 enfants, alors c’était prévu ! (oups, mon épouse m’annonce en ce moment que mon rendez-vous de vasectomie est la semaine prochaine !). Notre maison ressemble en permanence à une aire de jeux comme chez Bouge Petit. Des jouets partout. Parce que le rangement, à ce point-ci, c’est très bas dans nos priorités ! Je l’avoue, j’étais naïf. J’ai cru ceux qui disaient « Avoir 3 ou 4 enfants, ça n’ajoute pas plus de travail rendu là ». Clairement, ceux qui propagent cette idée n’ont pas eu 3 enfants ! Je posais justement la question « comment ça se passe ? » à un parent de la garderie qui a 2 grandes filles et un petit garçon. Ce qu’il m’a répondu n’a fait du sens dans ma vie que récemment. Il a dit « on est toujours en infériorité numérique ». Mon épouse me mentionnait justement le passage d’un livre où l’auteur indique la problématique d’avoir plusieurs enfants : ce n’est pas juste d’éduquer l’enfant en relation avec les parents. Il faut éduquer l’enfant en relation avec ses frères ou sœurs. Et il faut aussi éduquer l’ensemble des enfants comme un groupe. Ainsi dans notre cas :
Chaque enfant vient ajouter un niveau exponentiel de nouvelles relations à gérer. Cela est d’autant plus frappant lorsque la différence d’âge des enfants est petite. Isaac dans son « terrible 2 », Joshua dans son « terrifiant 3 ». On est vraiment au cœur de l’éducation comportementale de nos garçons. Ils analysent et enregistrent tout : si on fait un faux pas, on en paie les conséquences. Le manque de sommeil vient ajouter à l’équation de complexité. Nous comptions sur les siestes des enfants pour prendre un peu de repos pendant le jour. Mais depuis quelques jours, ils passent parfois celles-ci à jouer dans la chambre malgré mes efforts pour les coucher. Là, dans mon cerveau, il y a eu un court-circuit à 2h30am : si on veut survivre, il faut trouver des solutions ! Poussé par les recommandations incessantes de mon épouse, j’ai donc acheté 5 livres sur la « gestion de crises et comportementale des enfants ». Si on est capable de gérer une entreprise, on doit bien être capable de gérer une équipe de petits cro-magnons, n'est-ce pas ? Clairement ce n’est pas aujourd’hui que j’aurai réponse à mes toutes questions. Mais avec un peu de vécu et beaucoup de patience, nous allons éventuellement voir l’oreiller au bout du lit. Si vous avez votre grain de sel à donner, n’hésitez pas à l’écrire dans nos commentaires pour le bienfait de tous ceux qui ont (ou qui pensent vouloir) plusieurs enfants ! [ Petite mise à jour, car ce texte génère beaucoup de commentaires. Nous sommes conscients que les membres du personnel font ce qu’ils peuvent avec les moyens qu’ils ont à leur disposition. Cela dit, comme société nous devons cesser d’accepter ces demi-mesures « quand tu es vraiment malade, alors le système fonctionne très bien ». Non il n’est pas normal d’avoir des conditions aussi piètres dans nos hôpitaux. Certaines personnes ont eu des bonnes expériences. Mais pour toutes les autres qui ont vécu des difficultés qui auraient pu être évitées, alors il est normal de pouvoir le dénoncer afin que les choses changent. Ce texte n’indique pas toutes nos difficultés vécues, mais j’en ajoute une autre en boni : l’hôpital a fait une erreur sur la date d’accouchement du Constat de naissance de notre bébé. Ce texte reflète notre opinion sur notre expérience personnelle. ]
Mon épouse vient de donner naissance à notre 3e enfant. Tous ses accouchements ont eu lieu à l’Hôpital Sacré-Cœur de Montréal, alors je peux dire qu’on commence à s’y connaître avec l’endroit. Mais je ne pensais pas que l’hôpital pouvait faire pire visite après visite. Avez-vous visité Sacré-Cœur, au service d’accouchement ? Mon épouse était sortie en pleurant après avoir vu l’état des installations lors de la « visite d’accueil ». On se croit vraiment au début de 1900 et que la technologie n’a pas évoluée depuis. Par où commencer ? Car tout semble croche dans cet hôpital. Je commence par ce qui m’a frustré le plus : OÙ EST L’ANESTHÉSISTE ??? Parce qu’il ne s’est jamais présenté pour administrer l'épidurale. Il semble que les accouchements, c’est le dernier de ses soucis. Il (ou elle) est peut-être trop important(e) pour daigner se déplacer d’un étage, avec un salaire qui doit certainement dépasser les 500,000$ par an (lire et lire sur les spécialistes). Lors du premier accouchement, mon épouse a eu une épidurale. Mais pour l’anesthésiste, c’était une injection de plus dans ses statistiques. Cela semblait déranger le médecin de faire son travail. Et il a fallu que mon épouse attende, assise inconfortablement sur le bord du lit pendant une bonne demi-heure en état de douleur avancée, car il fallait que mon épouse soit « en position et prête » pour l’arrivée de l'anesthésiste. Mon épouse voulait se coucher sur le côté à cause des douleurs, mais les infirmières ont mentionnées que le médecin serait fâché et retournerait sans administrer l’analgésie péridurale lombaire à mon épouse. Incroyable, on se croirait dans un fast-food. Lors du deuxième accouchement, le travail de mon épouse a été rapide alors elle n’a pas eu le temps d’obtenir l’épidurale. C’est pourquoi cette fois-ci, nous voulions l’épidurale dès que les contractions étaient avancées. Mais le « protocole » de l’hôpital a fait en sorte que ce n’est jamais arrivé. À commencer par l’analyse sanguine nécessaire à donner le feu vert qui n’a pas été faite dans les temps. C’est seulement après les cris de mon épouse que l’infirmière en charge a appelé le laboratoire et qu’ils ont dit « on vous le fait là », soit 45 minutes trop tard. Qui est en charge de ce labo ? S’il y a une analyse sanguine pour une épidurale, il ne faut pas attendre dernière minute, c’est le gros bon sang. Mais au-delà des raisons que le département nous donne, je me demande si l’hôpital ne le fait tout simplement pas intentionnellement de faire en sorte d’éviter les épidurales. Car chaque épidurale représente des frais additionnels pour l'hôpital et un ajout de tâches additionnelles pour les infirmières. Après tout, même une infirmière nous a mentionné que ça « donne plus de travail ». Pourquoi alors offrir l’épidurale à la patiente et lui faire signer une décharge si en bout de ligne on ne lui administre pas ? Après l’accouchement, mon épouse et bébé sont transférés dans une petite chambre privée (au modique coût de 202$ / jour). Que la chambre soit vieillotte, sans toilette, avec un petit lavabo avec eau-chaude eau-froide en deux robinets séparés, avec de l’équipement qui n’a pas été renouvelé depuis la construction de l’hôpital, je peux le supporter après l’accouchement vécu. Mais qu’il n’y ait pas d’air climatisé, c’est vraiment consternant. La chaleur de la chambre était insupportable et à un point on a cru que bébé était en déshydratation. Et ce n’était pas la canicule de la semaine passée, alors je n’ose imaginer la situation précaire des parents et leurs bébés qui étaient là à ce moment. J’ai vérifié et il semble que toutes les chambres du département sont ainsi. La solution de l’hôpital ? Installer des petits ventilateurs sur la table près du lit. La plupart des infirmières qui nous ont assistées sont gentilles, quoique très occupées. Alors quand on appuie le bouton pour avoir de l’aide, c’est souvent un préposé au service des chambres qui vient nous demander ce qu’on veut. « On veut juste parler à notre infirmière ! » Avec toute la techno d’aujourd’hui, je ne peux pas croire que le petit bouton allume une lumière au-dessus de notre porte de chambre, pendant que les infirmières discutent entre elles dans leur bureau au fond du couloir. Certaines infirmières arrivent souvent de 30 à 60 minutes plus tard. L’administration de l’hôpital semble couper dans les installations et les infirmières, possiblement aussi dans les médecins. Car le seul médecin disponible (en cas de problème) lors de l’accouchement était un gynécologue étudiant. Le médecin de mon épouse avait été appelé sur le tard par les infirmières alors elle tardait à arriver. Clairement, l’équipe au département des naissances n’étaient pas prêtes à toute éventualité. Quand notre médecin est arrivé, mon épouse a pleuré de joie. Notre petite est née quelques minutes plus tard, avec l’aide réconfortante de notre médecin. Il est difficile de décrire avec exactitude la frustration et la déception des services offerts à l’Hôpital Sacré-Coeur. La naissance d’un bébé est un moment si beau, mais l’environnement fait en sorte que les souvenirs sont entachés de mauvaises expériences. Est-ce vraiment juste à l’Hôpital Sacré-Cœur ? Car on a eu des expériences très positives au Children’s Hospital et au Shriners Hospital. Je sais que l’Hôpital Sacré-Coeur a un projet pour un tout nouveau département des naissances dû en 2020 qui aura l’air climatisé, mais en attendant, voici la dure réalité pour les familles. N’hésitez pas à commenter vos propres expériences d’accouchement à Sacré-Cœur ou un autre hôpital, car on aimerait savoir si c’est une problématique généralisé au Québec. Nous sommes entrepreneurs. Et nous sommes parents… pour une 3e fois ! Nous venons de l’apprendre par l’échographie, c’est une fille que nous attendons !
Nous avons deux garçons : Joshua de 3.5 ans et Isaac de 2 ans. Notre surprise est grande d’apprendre que nous allons avoir une fille. Nous pensions vraiment avoir un autre garçon. Notre petit Joshua nous disait sans cesse « c’est une fille » lorsque nous lui demandions son avis. Peut-être savait-il quelque chose de plus que nous ! Cette nouvelle vient mettre du soleil dans nos cœurs. Car nos vies d’entrepreneurs ont été passablement prenantes ces dernières années. En fait, depuis la création de Bouge Petit, nous avons vécus toutes les émotions. Cela aura pris plus de temps que nous voulions pour que mon épouse soit enceinte et nous étions un peu découragés. Le stress de la business, sans aucun doute, n’aidait pas. Heureusement, mon épouse magnifique attend finalement notre petite fille ! Être entrepreneur, c’est jongler avec l’incertitude sans arrêt. Être parent, c’est s’adapter au changement sans arrêt. Être parent-entrepreneur, c’est une garantie de longues nuits sans sommeil. Je compte écrire plus de billets sur notre expérience, du début de Bouge Petit à aujourd’hui. Mais pour résumer, démarrer une entreprise ça semble toujours facile sur papier. Vient ensuite la réalisation et la réalité qui nous rattrape. Toutes sortes de problèmes vous mettent dans l’incertitude et vous forcent à vous adapter au changement. Malgré tout, il faut persister. Le stress ne peut pas prendre le dessus. Il faut toujours trouver des solutions. Il faut user d’imagination sur tous les plans. Avec 3 enfants en bas âge, il faudra certainement user d’imagination ! Et avec une business à faire fonctionner, voilà un challenge de parents-entrepreneurs que nous allons relever. Comme quoi, avoir des enfants, ça n’empêche pas de se lancer en affaires ! Benjamin & Paula |
Bouge PetitBouge Petit est un café et centre d'activités physiques pour parents avec bébés et jeunes enfants situé au 6546 avenue Papineau, Montréal. Archives
Août 2024
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