SVP veuillez lire au complet.
Depuis le 12 mars 2019, notre petite entreprise familiale se fait dicter des règles abusives par nos divers gouvernements, incluant des fermetures obligatoires « temporaires » qui ont durées plus d’une année. La dernière est le passeport sanitaire, un outil qui selon nous, clients vaccinés ou non, est un abus de la vie privée. Déjà que nous peinons à garder notre clientèle et survivre à garder nos portes ouvertes, le gouvernement persiste à mettre des entraves aux petits commerçants sachant très bien qu’ils n’ont pas les ressources pour s’y opposer. Il revient donc à nous, petits propriétaires, souvent des familles, à effectuer le sale boulot concocté par des politiciens complètement déconnectés des réalités « sur le terrain », ceux-ci même qui conservent pourtant 100% de leur salaire tout en coupant les sources de revenus des petites entreprises. Nous sommes totalement contre toutes mesures coercitives qui divisent la population et qui s’apparentent à de la ségrégation. Nous en avons plus qu’assez de ces gouvernements dictateurs qui émettent des règles souvent sans fondement valable. Pour démontrer l’absurdité, pourquoi les spas ou les coiffeurs n’ont pas à demander le passeport sanitaire, des endroits où il y a des contacts physiques rapprochés, mais il est requis pour accéder le jardin botanique ? Le gouvernement abuse sa population et nous devons tous nous en inquiéter. Puisque nous ne voulons pas soumettre notre clientèle déjà amoindris à d’avantage d’abus, nous avons décidé de fermer volontairement notre espace restaurant ainsi que de suspendre les ateliers Lego pour les enfants plus âgés, afin de pouvoir conserver seulement notre espace pour les 0 à 3 ans, nous permettant donc d’être classifié comme service de garde avec parents, n’obligeant pas le passeport vaccinal. De plus, tous les adultes conservent leurs masques en tout temps et respectent la distance requise dans notre espace. Si malgré cela vous êtes en paniques, nous vous recommandons de rester à la maison.
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Le radon est un gaz inodore, incolore et radioactif. Il est cancérigène et entraîne la mort de 3000 personnes chaque année au Canada. Selon les études, le radon est la première cause de cancer du poumon chez les non-fumeurs. À noter que toutes les maisons peuvent contenir du radon, particulièrement les maisons plus récentes. Avec la COVID-19, nous passons beaucoup de temps dans nos maisons. Le gouvernement recommande donc de tester nos maisons pour détecter le niveau de radon émis. Vous avez peut-être reçu un avis par la poste à cet effet ou encore visité le site Takeactionradon.ca. Heureusement, tester le radon à la maison est simple. Voici les étapes requises : Étape 1 Acheter une trousse de dépistage. Santé Canada recommande un test long terme du radon dans l’air. Le test Alpha Track AT100 d’AccuStar Canada est l’un de ceux approuvés. Il en coûte 39.95$ (vous pouvez acheter 2 tests pour 59.95$). Votre test arrivera avec un mode d’emploi et une enveloppe prête pour le retour. Étape 2 Vous recevrez le test dosimètre de type trace alpha dans un sac scellé. Vous devez identifier une pièce où y laisser le test. Par exemple, la salle familiale, salon ou chambres à coucher sont des bons choix, car nous y passons plus de temps. Ne testez pas la cuisine, salles de bain ou garde-robes. Étape 3 Ouvrir le sac scellé et installez le test dans la salle de votre choix, en suivant les indications des instructions. Nous avons choisi de mettre le test sur une commode de chambre d’enfant. Laissez le dosimètre pendant une période de 91 à 365 jours. Étape 4
Dans quelques mois, vous devrez envoyer le test par la poste en utilisant l’enveloppe de retour afin d’obtenir les résultats par le laboratoire. Selon Santé Canada, en obtenant un niveau de radon de 200 Bq/m3 (Becquerel de radon par mètre cube d’air) ou plus, vous devriez installer un système d’atténuation du niveau de radon. En espérant que ce ne sera pas le cas et que votre test restera en deçà de cette valeur. Ceci dit, c’est un test que nous devrions tous faire au moins une fois dans notre maison pour s’assurer de la santé de notre famille. Nous dormirons mieux ensuite !
C’est à ne rien n’y comprendre. Les campagnes de sensibilisation de la SAAQ nous rappellent chaque année de boucler notre ceinture de sécurité lorsque nous conduisons, sans quoi notre vie ne vaut certainement pas cher. On est conditionné depuis qu’on est tout-petit à s’attacher. C’est essentiel pour notre sécurité.
Pendant ce temps, les autobus scolaires de nos enfants n’ont pas de ceintures de sécurité. Rien du tout. Mais où est cette sécurité nécessaire que seule la ceinture offre pour nos petits ? Quand on interroge les autorités pourquoi il n’y a pas de ceinture dans les autobus scolaires, la réponse est que cela ne donne rien, car les bancs sont hauts et protègent aussi bien. Ah oui ? Laissez-moi vous montrer cette vidéo d’un réel accident d’autobus arrivé aux États-Unis. Les élèves n’avaient pas de ceinture. Cela fait bien prendre conscience du risque.
Dans cette autre vidéo (ci-dessous), des chercheurs ont lancés un autobus contre un mur pour voir l’effet causé à des mannequins « de crash ». La moitié avait des ceintures, l’autre non. Devinez quels mannequins sont restés intactes.
C’est frustrant de voir l’entêtement des autorités à ne rien faire pour remédier à la situation. La prévention est nécessaire. Ce sont nos enfants qui utilisent ces autobus après-tout. Sachant que des autobus remplis d’enfants prennent les autoroutes lors de sorties spéciales, cela donne froid d’imaginer ce qui pourrait arriver en cas de collision.
Mais pourquoi cet entêtement à ne pas remédier à la situation ? Certainement, la raison principale, est le coût relié à installer des ceintures dans la flotte d’autobus scolaires. La dernière vidéo mentionne un coût allant jusqu’à 10,000$ par autobus pour installer des ceintures. Le gouvernement doit cependant faire ici son travail de prévention et aller de l’avant, avant qu’un accident grave n’arrive ici. Les accidents avec des autobus scolaires sont réguliers, par exemple celui-ci en janvier dernier. Pourquoi ne pas prévenir plutôt que guérir ? Je ne sais plus quoi dire à mon épouse, tellement j’ai honte de l’attitude de notre ville, et plus largement, notre Québec.
Dax Dasilva a partagé une nouvelle sur son fil Twitter qui m’avait échappé : « Mile End record stores facing steep fines for staying open late ». Je ne pouvais pas en revenir. La ville de Montréal, qui s’acharne déjà à faire de la vie des petits commerces un enfer, a décidé de remettre des amendes salées de 2500$ à des magasins pour être restés ouverts après 17h. Des magasins de disques vinyles qui peinent à survivre. Je ne pouvais le croire, alors j’ai fait d’autres recherches. Mais c’est bien vrai, c’est relaté sur Radio-Canada, La Presse, TVA Nouvelles. La ville de Montréal dit que c’est une loi provinciale que les établissements commerciaux peuvent ouvrir seulement entre 8h et 17h. La ville dit également qu’elle n’y peut rien. C’est pas sa faute, mais elle est vite sur le piton pour donner des amendes pour le non-respect d’un règlement qu’elle ne contrôle même pas. Le commerçant de disque le dit lui-même : il fait le plus de revenu pendant les fins de journées et fermer à 17h vient carrément causer préjudice à son commerce. Il a ses dépenses à payer s’il veut survivre. Mais pendant ce temps-là, la grande librairie au coin de la rue a droit à une exemption et peut fermer à 22h. Allez savoir pourquoi. Je l’ai déjà dit une fois, deux fois, trois fois et je le redis encore. La ville de Montréal SURTAXE les petits commerces. Un commerce paye jusqu’à 4 fois plus en taxes municipales pour une surface comparable d’une propriété résidentielle. Quatre fois ! Avec autant de taxes à payer, est-ce qu’on pourrait s’entendre qu’un commerce peut décider à quelle heure il veut faire ses affaires ? C’est quoi, sommes-nous en 1950 ? L’internet ne ferme pas à 17h. Si le propriétaire veut faire des heures de plus dans son commerce, c’est son droit. Nous vivons dans une société où le gouvernement dicte ce qu’une personne peut ou ne peut pas faire chez lui. Que ce soit le « Bonjour Hi » ou autre, le gouvernement ne peut s’empêcher de mettre son nez dans ce qui ne le regarde pas. Le gouvernement nous dicte quoi dire, quoi penser. Nous sommes des zombies et il n’encourage pas la valeur du travail, la croissance en affaires et le succès. Être entrepreneur au Québec, c’est comme avoir une laisse au cou : tu peux pas faire ce que tu veux, sinon on te tire sur la laisse plus vite que t’as le temps d’avaler. Je suis frustré, mais encore plus, honteux de cet environnement malsain. Chaque fois que ce genre de nouvelle sort et que j’en discute avec mon épouse, c’est toujours le même questionnement. Qu’est-ce qu’on fait encore ici ? Cette ville est vraiment petite, en mentalité. On se fend en quatre pour faire un commerce unique, superbe et on y met tout notre amour. Mais en bout de ligne pourquoi ? Si tout est fait pour nous mettre des bâtons dans les roues. Les petits commerçants sont laissés à eux seuls. Ah non, c’est vrai, la mairesse promet une Xième consultation publique sur la question. Bien oui, on sait bien qu’à part dépenser l’argent des contribuables, ça ne donne rien. Mais pourquoi la mairesse ne prendre pas ses responsabilités pour laquelle elle a été élue ? Il est temps qu’elle nous démontre qu’elle sait prendre les rênes de cette ville et qu’elle sauve ce qui reste de l’écosystème des petits commerces indépendants. J’ai déjà fait ma prédiction de ce qui arrivera aux petits commerces sans une réelle intervention des élus en place. Je parle de la problématique depuis des années, mais rien ne semble passer, ou très peu. La ville y va de mesures placebos qui sont temporaires et n’ont aucune valeur à long terme. Peut-être que la ville préfère sauver les enseignes des commerces qui ferment, que de sauver les commerces eux-mêmes avant qu’ils ne ferment. Mais qui suis-je pour penser, je ne suis qu’un petit commerçant dans Rosemont. L’irréalité, c’est d’être commerçant à Montréal. J’en ai parlé dans trois billets l’année passée. Le problème : on a le taux de taxation commerciale le plus élevé au Canada. Montréal aime être numéro 1, alors voilà une statistique de plus dans son sac.
L’inspiration de ce billet me vient de l’écoute de la capsule « Un frein aux affaires, les taxes municipales à Montréal? » de l’émission Gravel le matin. Et l’inspiration me vient aussi d’une liste croissante d’annonces de commerces qui ferment : Magasin Arthur Quentin : fermé après 43 ans MEC sur St-Denis : fermé après 7 ans Saint-Jude Gym & Spa : fermé Librairie La Feuille Enchantée à Québec : fermé après 27 ans Magasin Lozeau sur St-Hubert : vendu après plus de 90 ans Et la liste continue chaque jour. Par exemple, la rue Saint-Denis a un taux d’inoccupation commercial de 23%. Un espace commercial sur quatre est vacant ; il est soit à louer, soit à vendre. Mais d’où vient cette hémorragie commerciale ? Il existe évidemment plusieurs sources au problème, comme la circulation automobile, les chantiers, le stationnement, la compétition. Mais la plus grande part du gâteau, c’est le taux de taxation élevé attribué aux commerces. J’en avais déjà parlé dans un billet précédent, Montréal a le taux de taxation pour commerces le plus élevé de tout le Canada : soit 37.76$ du 1000$ d’évaluation foncière comparativement à 24.40$ pour Toronto et 10$ pour Vancouver (pour l’année 2018). Ainsi, le ratio de taxation d’un immeuble non-résidentiel (commercial) comparé à un immeuble résidentiel est de 4 pour 1. Par exemple, pour la même superficie, un espace résidentiel payant 1,000$ en taxes municipales, l’espace commercial en paie 4,000$. Pourquoi les commerces payent donc si cher ? Puisque la valeur des immeubles à Montréal a explosée durant la dernière décennie et qu’aucun changement n’a été apporté par la Ville pour assouplir le fardeau fiscal des commerces. Ainsi les propriétaires d’immeubles refilent la facture des taxes aux commerces via les loyers des espaces. Il devient de plus en plus difficile de pouvoir en payer les frais et de continuer à être en affaires. Les commerces tombent, un à la fois. Si la Ville ne fait rien (ou peu) pour aider les commerces, il y a une bonne raison (outre le fait que ce ne sont pas les commerces qui apportent des votes aux élections). Comme le mentionne Jacques Nantel, professeur émérite à HEC Montréal et spécialiste du commerce de détail : « La Ville est encore convaincue que la taxe sur les édifices commerciaux, c'est la manne. » En d’autres mots, les commerces paient une large part des taxes que la Ville reçoit et c’est de l’argent facile. Si la Ville réduit la part des taxes des commerces, alors elle a un manque à gagner qu’elle devra obtenir ailleurs, possiblement en augmentant les taxes résidentielles, ou, oserai-je proposer, sabrer dans ses propres dépenses et frais d’administration. Fast forward 5 ans à 10 ans d’ici, à ce rythme, il ne restera pas beaucoup de commerces encore ouverts qui pourront soutenir la part commerciale de la facture globale de la Ville de Montréal. Cela signifie, qu’un jour ou l’autre, la Ville devra arrêter de saigner à blanc le non-résident, pour sa propre survie. Mais la vraie question est : quand se réveillera-t-elle ? Plus elle attend, plus elle extermine des commerces qui pourtant étaient encore viables il y a à peine quelques années. Mais avec chaque nouvelle année vient une nouvelle augmentation de taxes. Un poste de dépenses aux proportions maintenant disproportionnées pour les commerçants. Des villes comme Toronto et Vancouver ont bien compris cette problématique et ont réduit la taxe des propriétés non-résidentielles. Par exemple, encore le mois dernier, une baisse de taxes pour les propriétés non-résidentielles a été votée à Vancouver pour aider les commerçants. À leurs yeux, il en va de la survie des commerces et des petites entreprises. Atteindre un meilleur équilibre dans la balance de taxation entre le résidentiel et non-résidentiel est essentiel pour tous. Le commercial doit continuer à payer plus, mais sans non plus être dans une situation précaire ou de survie. Car en bout de ligne, le commercial va quitter et il y aura un manque à gagner pour la Ville. Tous ces locaux vacants finiront par peser lourd sur l’ensemble des finances de la Ville. Si la Ville de Montréal ne passe pas à l’action dès aujourd’hui, les commerces continueront de fermer et un jour quelqu’un à la perception de la Ville va réaliser qu’il n’y a plus assez d’argent qui entre. Car même si la Ville de Montréal a offert un léger répit cette année aux commerces lors de son budget 2019, il faut réaliser que le problème est simplement décalé d’une année et que rien n’a été réglé. Si la Ville a besoin d’idées pour relancer l’économie locale, en voici quelques-unes que j’offre gracieusement : - réduire le taux de taxation du non-résidentiel - réduire le prix des permis commerciaux - inciter les immeubles non-résidentiel à être rénovés en offrant un crédit de taxes - surtaxer les propriétaires qui laissent leurs immeubles à l'abandon La Ville de Montréal a besoin de redynamiser son économie des petits commerces. Il est encore temps pour elle d’agir, mais le temps presse. Globalement pour la population, les commerces sont importants pour tous, que ce soit pour les emplois qu’ils génèrent, l’accès à leurs produits et services, ou la joie de vivre d’être et d’habiter à Montréal. Nous avons tous une responsabilité de passer le message à notre administration municipale. Trop longtemps, la Ville a ignoré le problème. Il est maintenant temps de passer à l’action. Aussi à lire : Billet des fondateurs : L’irréalité d’être un commerçant à Montréal (Rosemont) Billet des fondateurs : L’irréalité d’être un commerçant à Montréal (Rosemont) – Partie 2 Les commerçants de Montréal, les plus taxés au Canada ? L’été est bien arrivé et les journées très chaudes aussi. Il est important de porter une attention particulière au coup de chaleur (heat stroke). Ce trouble peut survenir à la suite d’une exposition à des chaleurs intenses lorsque l’hydratation n’est pas suffisante. Bébé est particulièrement à risque et il faut être très prudent car un coup de chaleur peut entraîner un coma et des séquelles irréversibles. Une hydratation constante en buvant de l’eau est essentielle.
Nous partageons ici une expérience que nous avons vécue l’année passée. Ce n’était pourtant pas une journée de canicule, car c’était au mois de mai. Nous étions allés prendre une marche le matin avec notre garçon de 14 mois. Bien assis dans la poussette, il s’était endormi. Nous avions mis la poussette à l’ombre d’un arbre et il y avait une brise rafraichissante. Pourtant, notre petit ne semblait pas se réveiller et nous avons constaté que quelque chose n’allait pas. Lorsque nous l’avons pris dans nos bras, il était pâle, complètement mou et était pratiquement sans connaissance. Nous l’avons rapidement transporté à l’urgence de l’hôpital et le médecin constatât qu’il faisait 40.5C de fièvre. Après l’intervention de l’équipe médicale, notre petit revint à lui. Par précaution, il fut transporté par ambulance à l’Hôpital pour enfants. Heureusement, il n’y a eu aucune séquelle de cet incident pour notre garçon. Mais quand cela est arrivé, nous avons eu très peur pour la vie de notre petit. Rien n’indiquait que notre enfant pouvait être déshydraté ou qu’il avait trop chaud. Nous faisions attention de ne pas exposer notre enfant au soleil. En bout de ligne, il semble que notre petit garçon soit plus sensible à la chaleur. C’est pour cela que nous ne prenons maintenant aucune chance et jugeons toujours la température pour déterminer les activités avec nos enfants. Avec les journées très chaudes de l’été, nous préférons faire les activités extérieures avant 11h ou après 16h. Nous évitons le soleil du midi. Des activités intérieures climatisées sont idéales pour éviter les coups de chaleur. Si vous avez un bébé en bas âge, soyez particulièrement prudent de ne pas l’exposer à la chaleur ou aux rayons du soleil. Donnez à boire à votre bébé très souvent afin de le garder bien hydraté. Planifiez vos activités en fonction de la température et mettez la sécurité de votre enfant en priorité ! Un père de famille de 3 enfants achète en 2002 un triplex à Montréal. Comme Pascal Cormier a mentionné à l'entrevue du 98.5fm, il a hésité entre le Plateau-Mont-Royal et Rosemont, pour finalement choisir de s’établir sur le Plateau. Tout semble être le bonheur pour cette famille.
Mais coup de théâtre. En 2015, l’émission de télévision La Facture découvre que les terrains de beaucoup de familles sont contaminés. La raison : plusieurs maisons ont été construites dans les années 1920 sur une ancienne carrière qui avait été convertie en dépotoir. Bref, sous le gazon de ces familles, il y a un très haut niveau de contamination. Ce qui est aberrant : la Ville de Montréal le sait depuis 1994. Cette année-là, elle avait reçu un rapport démontrant la présence de biogaz (produit par la putréfaction des déchets) qui a un risque de provoquer des explosions. La Ville avait cependant décidé de cacher ce rapport, comme le mentionne un article de TVA. Personne ne connaissait l’existence de ce rapport, semble-t-il, en dehors de la Ville. Un voisin de M. Cormier avait procédé à un test environnemental de site Phase 1 et rien de montrait le risque de contamination. Un test de Phase 1 est la première étape d'analyse, qui coûte généralement entre 750$ et 1500$, pour découvrir si un terrain a un risque de contamination. Les firmes spécialisées qui font ce genre de tests sont très sérieuses et au moindre signe d’un possible contaminant (par exemple des signes de fuite d’huile ou réservoir d’huile enfouit dans le terrain), ils recommandent un test de Phase 2. Un Phase 2 vient effectuer des prélèvements sur le terrain pour une analyse en laboratoire. Les coûts montent alors rapidement, facilement de 5 à 10 fois plus que le Phase 1. Pour le Phase 1, les techniciens font des recherches à partir de plusieurs sources, incluant les archives de la ville. C’est ici que c’est inquiétant : le rapport ne semble n’avoir jamais fait surface. On imagine alors que le Phase 1 commandé par le voisin a été concluant et ne recommandait donc pas de Phase 2. Voilà qui démontre que des personnes dans l’administration publique ne prennent pas leurs responsabilités. Ils ont caché le rapport démontrant la contamination des terrains, sans aviser aucun des citoyens impliqués. Ils ont même fermé un jardin botanique d’un parc adjacent à cause du haut risque de contamination des légumes, mais n’ont pas avisé les citoyens de faire de même avec leurs jardins privés. La famille et ses 3 enfants ont donc, pendant plus d’une dizaine d’années, utilisé leur terrain sans jamais savoir un seul moment être exposés à ce risque. Le plus inquiétant : la Ville s’acharne contre ces familles, impliquant leurs avocats, payés à même les taxes des citoyens, pour repousser les demandes de ces familles. Les maisons de ces citoyens ne valent plus rien, car les terrains doivent être décontaminés à des frais exorbitants (1.8 million pour un seul terrain). L’administration Plante, qui s’était pourtant annoncé comme étant en faveur d’aider ces familles avant son élection, semble maintenant faire de même que l’administration précédente et tente de repousser le problème de ces familles déjà au bout du rouleau et épuisées financièrement. Entre temps, le Ministre de l’environnement du Québec, a donné à la Ville de Montréal 75 millions pour faire… de la décontamination de sol. La Ville dit vouloir prioriser la décontamination de terrains vagues pour permettre des nouveaux développements immobiliers. Alors, rien pour ces familles aux prises avec ce problème. Ce qu’il faut en penser : la Ville recherche toujours plus de façon de faire de l’argent et néglige souvent ses responsabilités sociales envers ses citoyens résidentiels et commerciaux. Les taxes commerciales sont plus élevées à Montréal qu'à Toronto ou Vancouver, comme l’indique le reportage de RDI par Jean-Sébastien Cloutier. Dans le reportage, il est mentionné que la taxation non-résidentielle de la Ville de Montréal est la plus élevée au Canada. Par exemple, les taxes de notre commerce Bouge Petit ont pratiquement doublées en un an.
Mardi le 3 avril 2018, la mairesse Valérie Plante a annoncé la mise sur pied d’un comité consultatif qui sera chargé d’aider la Ville à revoir son « Plan commerce ». Voyez la solution de la Ville de Montréal pour aider les commerçants : dépenser plus d’argent en créant un groupe pour trouver des solutions pour aider les commerçants. Caroline Tessier, directrice générale de l’Association des SDC de Montréal, était en entrevue à l’émission Paul Arcand du 98.5fm le 4 avril 2018. Les SDC, Société de développement commercial, représentent certaines artères commerciales. Nous n’avons pas de SDC représentant l’avenue Papineau. Par définition, les SDC représentent les intérêts des commerçants. D’ailleurs, les commerçants se trouvant dans une zone desservie par une SDC sont obligés de payer leur cotisation de membres. Mais la réalité, c’est que les SDC sont en partie financées par la Ville. En écoutant Mme Tessier, j’avais l’impression d’entendre une représentante de la Ville de Montréal. Rien de concret ; des excuses pour tenter d’expliquer le piteux état économique de la ville. Elle a mentionné : « oui, le commerçant paye actuellement beaucoup de taxes, mais si on a l'achalandage au rendez-vous, si les rues sont pleines, si on met cet accent-là, les gens vont payer leurs taxes avec plaisir ». C’est insensé de penser que c’est le nombre de passants dans la rue qui dicte si un commerce va réussir ou survivre. C’est bien l’achalandage, encore faut-il que les gens achètent dans un commerce. Pour cela, il faut que le commerce puisse être compétitif dans son offre. Les taxes imposées réduisent de façon significative la compétitivité de toute entreprise. Ça me désole de savoir que nous sommes représentés par des gens qui n’ont souvent pas d’expérience en tant qu’entrepreneurs. Ils n’ont jamais eu à se compromettre pour démarrer une entreprise. Ils croient qu’ils peuvent augmenter les taxes sans répercussion sur les commerces et l’économie. La réalité, c’est que le problème numéro un de l’économie de Montréal, c’est la taxation anormalement élevée. Exemple : vous êtes un propriétaire d’immeuble et votre local commercial ne trouve pas preneur. Pourtant, vous avez réduit au maximum, soit près de 50%, la valeur du loyer. Comment est-il possible de ne pas trouver un locataire ? Simple : la taxe municipale, à elle seule, représente parfois 30% de la charge par rapport au loyer. Ajoutez ensuite taxes scolaires, assurances, améliorations locatives et autres. N’oubliez pas aussi la TPS/TVQ sur tout cela. Bref, le commerçant se dit simplement : ça ne vaut pas la peine de risquer. En général, ce n’est pas le prix du loyer qui fait fuir, ce sont les taxes. Il est inquiétant de voir la taxe municipale augmenter, semble-t-il, exponentiellement. La Mairesse de Montréal cherche des solutions ? Qu’elle cesse de créer des groupes consultatifs. Elle devrait réduire immédiatement les taxes sur les bâtisses non-résidentielles de façon substantielle. Cela permettrait aux locaux vacants de recommencer à se louer et à l’économie locale de fonctionner de nouveau. C’est l’offre et la demande. Mais puisque les taxes municipales viennent artificiellement gonfler la valeur locative, il ne reste plus aucune marge de manœuvre entre les propriétaires et les commerçants. Les propriétaires ne peuvent couvrir leurs frais ; les commerçants n’ont pas les revenus pour justifier le prix locatif. Donc tout stagne, rien ne bouge. Malheureusement, les commerçants ne sont pas bien représentés pour faire pression sur la ville. Les SDC ont les mains liées, et mettent leur énergie à desservir une infime partie des commerces de Montréal. Il n’y a pas, à proprement parler, d’association qui défend l’intérêt des commerces locaux. Le commerçant indépendant, pris dans la gestion au quotidien de son entreprise, n’a simplement pas le temps ou l’énergie pour se défendre des abus subis. Il encaisse. Mais pour combien de temps les commerçants peuvent-ils continuer ainsi ? Benjamin Le jeune Ariel Jeffrey Kouakou est toujours manquant depuis 10 jours. La douleur de cette famille est inimaginable. Le père ne sait quoi dire à la petite sœur d’Ariel qui n’a que 4 ans et qui demande où est son frère. Si on se met à leur place, c’est tout simplement impossible de pouvoir vivre dans une telle situation. Depuis hier, mon épouse et moi avons décidé de passer à l’action et d’aider comme bénévoles. Le centre des bénévoles est un autobus situé dans le stationnement du centre d’achats Les Galeries Normandie. Il y a beaucoup de choses que les bénévoles font pour aider à retrouver le jeune Ariel : installer des affiches, faire du porte à porte, parler avec les citoyens, rechercher dans les parcs. Beaucoup de bénévoles sont également des parents, inquiets qu’un autre événement du genre pourrait se reproduire. Il y a une communication entre les bénévoles et la police afin de pouvoir reporter tout indice d’importance. Le public participe également pour transmettre des indices à la police. Il y a d’ailleurs une récompense de 100,000$ pour tout indice qui permettrait de retrouver vivant le jeune Ariel. Aujourd’hui, mon épouse et moi avons fait le même parcours emprunté par le jeune pour se rendre à la résidence de son ami. Nous avons aussi marché dans le parc, là où la police croit que le jeune aurait tombé à l’eau. Personnellement, comme mentionné précédemment dans un autre billet, cette théorie de l’accident nous semble très peu plausible, pour diverses raisons. Entre autres, le jeune portait des souliers et un manteau léger, rien qui expliquerait une balade dans le parc, encore moins dans la neige ou le long de la rivière. Jusqu’à maintenant, toutes les images des caméras de surveillance diffusées n’ont pas capté le jeune entrant dans le parc. Cependant ce matin, à Paul Arcand du 98.5fm, l’inspecteur Ian Lafrenière du SPVM a indiqué avoir des images du jeune entrer dans le parc. Cela semble un nouvel indice et pourrait expliquer pourquoi la police privilégie la thèse de l’accident. D’un autre côté, si la police a en sa possession de telles images, pourquoi ne pas en avoir informé la famille ? Même la famille a été surprise par les déclarations de la police et dit ne pas avoir vu aucune vidéo de ce genre. La famille croit toujours à la théorie de l’enlèvement. Le 13 mars, une alerte AMBER a été émise pour la disparition d’Ariel. Moins de 24 heures plus tard, elle a été retirée. La police croit que cette alerte ne répondait pas aux trois critères normalement nécessaires pour être déclenchée. Est-ce pour cette raison que l’alerte a été retirée si rapidement ? Mais en analysant les critères et en les appliquant à cette situation très particulière, il semble pourtant juste d’avoir démarré l’alerte. Le succès de ces alertes repose sur la rapidité du signalement de l’enlèvement d’un enfant. Sur le site de l’Alerte AMBER, on peut y lire que « Le Québec a implanté l'Alerte AMBER sur son territoire le 26 mai 2003; à ce jour, chaque cas a connu une fin heureuse. » La famille d’Ariel implore de relancer l’alerte AMBER et demande à tous de signer leur pétition. Pour l’instant, plus de 3,200 personnes l’ont signée. Il est important d’offrir notre soutien à cette famille en signant cette pétition. Au minimum, cela mettra de la pression afin de poursuivre les recherches sur la théorie de l’enlèvement. Qu’est-ce que la police perd à relancer l’alerte AMBER ? Les personnes qui se sentent interpelés afin d’aider dans ce tragique événement peuvent se porter volontaires. N’hésitez pas à vous présenter à l’autobus des bénévoles. Il faut aussi partager l’information sur la disparition d’Ariel et signer la pétition. Il y a un certain nombre de bénévoles, parents d’enfants, qui sont là des journées entières à aider. Il n’y a pas d’excuse pour offrir un peu de son temps pour aider cette cause. La famille nécessite plus de bénévoles pour aider. Nous ne connaissons pas personnellement la famille, mais nous partageons cette douleur car se retrouver dans une situation pareille serait intenable. Nous souhaitons vivement qu’ils auront des réponses à ce mystère le plus rapidement possible. Benjamin & Paula Le jeune Ariel est porté disparu depuis lundi midi et sa famille reste toujours sans nouvelle de lui. La douleur de perdre un enfant est inimaginable. Si je perds de vue mes garçons pendant 15 secondes dans un magasin, je commence déjà à paniquer. Cette douleur doit être simplement atroce.
Nous vivons très près d’où l’événement est arrivé. La famille a même laissé à notre porte de maison cette image que j’ai ajoutée à ce billet. Nous espérons de tout cœur que le jeune Ariel revienne sain et sauf à sa famille. Plusieurs théories sur sa disparition existent. Plusieurs semblent penser qu’il soit tombé à la rivière, d’autres à l’enlèvement et certains à une fugue. Les policiers continuent leurs recherches. Une chose est certaine, et cela est la principale raison de ce billet : Montréal n’est pas une ville aussi sécuritaire que beaucoup de gens le croit. Nous discutons avec beaucoup de gens et chacun y va de son opinion. La plupart des gens pensent qu’il aurait tombé dans la rivière. Mais, je passe souvent avec mes enfants le long de la rivière et cela ne semble pas faire beaucoup de sens, surtout alors que le jeune ne portait pas de bottes d’hiver et n’avait pas d’intérêt à se promener dans la neige. Contrairement à ce que beaucoup de personnes pensent, Ahuntsic-Cartierville, là où cela est arrivé, n’est pas aussi sécuritaire que ce qu'on croit. Le Parc des Bateliers, où le jeune Ariel a été vu pour la dernière fois, ainsi que le Parc de la Merci qui y est annexé, n’offrent aucune sécurité pour les enfants. D’ailleurs, ma femme qui y a fait du jogging en plein jour s’est senti suivie et a cru bon de rapidement retourner à la maison, évitant de se rendre seule dans la petite ile Perry. Une autre fois, mon épouse, marchant sur le boulevard Gouin, a été suivie par un homme, avant que celui-ci disparaisse lorsqu’il m’a aperçu au loin. La police donne l’impression de ne pas croire à la thèse de l’enlèvement. Cependant, le quartier n’est pas sécuritaire et on doit le répéter. Les parcs sont pleins de graffitis de gangs. Il y a très peu de patrouille de police. Il n’existe aucune caméra de surveillance. Comme société, il faut se conscientiser à la sécurité de nos enfants. Mon épouse et moi, nous sommes toujours inquiets pour la sécurité des petits. Chez Bouge Petit, nous avons 8 caméras de sécurité qui enregistrent en permanence. Les clients sont surpris lorsqu’on leur demande d’écrire le nom de leur enfant ainsi qu’un numéro de téléphone d’urgence sur le billet d’accès de leur enfant. Plusieurs me disent « pourquoi ? De peur qu’on l’oublie ? ». À quoi je réponds toujours, mieux vaut prévenir que guérir. Montréal n’est pas aussi sécuritaire qu’on le croit. Même les poussettes se font voler. Certains parents font des « échanges de journée de gardiennage d’enfants », où une famille garde les petits d’autres familles une journée, puis alternent d’autres jours afin que les parents puissent faire des activités sans leur enfant. Prendriez-vous le risque de laisser votre petit avec d’autres personnes que vous connaissez à peine ? Moi, jamais. Cette disparition doit nous porter à réfléchir si nous faisons assez pour la sécurité de nos enfants. Nous avons tous le goût que nos enfants s’épanouissent et deviennent grands et autonomes, mais en même temps il ne faut pas oublier qu’ils sont et restent avant tout des enfants. Comme parents, nous connaissons nos enfants. La mère d’Ariel a la conviction qu’il a été enlevé. De mon opinion et connaissant le secteur, cette théorie semble la plus plausible. J’espère que la police prend cela au sérieux et qu’elle fait tout en son pouvoir pour trouver les indices nécessaires afin de retrouver le jeune Ariel. Nos prières sont avec cette famille. Benjamin & Paula |
Bouge PetitBouge Petit est un café et centre d'activités physiques pour parents avec bébés et jeunes enfants situé au 6546 avenue Papineau, Montréal. Archives
Août 2024
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