Bouge Petit est un café et centre d'activités physiques pour parents avec bébés et jeunes enfants (jusqu’à 36 mois). Nous recherchons une employée énergétique, efficace et offrant un excellent service à la clientèle.
Nous offrons un environnement de travail unique, et nous avons une superbe clientèle. Vous devez avoir un minimum de 5 années d’expérience dans le domaine du service à la clientèle et avoir le sourire en priorité ! Notre horaire de travail vous laisse beaucoup de temps libre pendant les jours de semaine. Heures : Environ 25 heures par semaine, samedi et dimanche essentiel (et jours fériés) Salaire : 15$ de l’heure + pourboire Lieu: 6546 avenue Papineau, Montréal Avancement : possibilité d’avoir un rôle important si vous êtes efficace Description du poste : - Accueillir les clients et gestion de la clientèle ; - Gestion de la caisse ; - Préparer et servir notre menu ; - Gardez l'endroit propre et organisé ; - Offrir le meilleur service aux clients ; - Ouvrir et fermer le commerce de façon autonome. Voici les qualités que nous recherchons chez un candidat: - Être débrouillard et autonome ; - Responsable ; - Bilingue : parler français et anglais, ou plus ; - Être amical ; - Motivé ; - Proactif ; - Aimer les bébés et les tout-petits. Expérience requise : - au moins 5 années d’expérience au service à la clientèle ; - expérience comme gestionnaire un atout important. Bouge Petit le meilleur endroit à Montréal pour les parents avec bébés et tout-petits afin de passer du temps et de s'amuser. Si vous avez envie de faire partie de notre équipe, envoyez-nous votre CV et une lettre de présentation en format PDF à [email protected] avec le titre « Employée recherchée » et nous vous contacterons. Les entrevues seront en français et en anglais en personne.
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Vous cherchez un endroit où laisser jouer vos bébés et tout-petits en sécurité, pendant que vous buvez un bon café ? Bouge Petit saura vous plaire ! Goûtez à nos crêpes choco-bananes-fraises, de quoi passer un bon moment de détente. Il fait froid ou il pleut ? Pas de problème, notre espace est chaud, propre et parfait pour le bonheur de vos petits ! De plus, les jours de semaine, vous aurez assez d'espace pour discuter et profiter. Réservez maintenant (obligatoire) sur notre site web : Nous sommes situés à Rosemont, Montréal au 6546 avenue Papineau. Pour les bébés et enfants âgés entre 3 mois et 36 mois. Réservez d'avance, nos places sont limitées. Complétez l'achat de vos billets en ligne pour confirmer votre réservation. Au plaisir !
Pour les parents qui font l’école à la maison, il devient nécessaire de trouver des activités de groupe pour leurs enfants. Trouver un environnement intéressant et sécuritaire n’est pas toujours chose facile, c’est pourquoi Bouge Petit offre maintenant un service les jours de semaine pour ces enfants !
Nous offrons 3 heures consécutives où votre enfant pourra jouer et apprendre en petit groupe d’enfants âgés entre 5 et 8 ans. En même temps, cela vous donnera un répit. Un petit repas est également inclus. Voici quelques activités :
Pour en savoir plus et inscrire votre enfant, voyez ici : Quoi faire à Montréal avec vos tout-petits ? Bouge Petit est ouvert et nous vous attendons pour une sortie en famille ! Prenez un café et mangez une crêpe pendant que bébé s’amuse peu importe le type de météo à l’extérieur. Bouge Petit est situé à Montréal au 6546 avenue Papineau. Nous avons l’espace le plus propre et sécuritaire pour votre famille. Vous devez réserver vos places (obligatoire) avant de nous visiter. À bientôt ! Places limitées et horaire variable. Voir notre calendrier de réservation. Voir notre autres règles et mesures COVID-19 (page).
Je ne sais plus quoi dire à mon épouse, tellement j’ai honte de l’attitude de notre ville, et plus largement, notre Québec.
Dax Dasilva a partagé une nouvelle sur son fil Twitter qui m’avait échappé : « Mile End record stores facing steep fines for staying open late ». Je ne pouvais pas en revenir. La ville de Montréal, qui s’acharne déjà à faire de la vie des petits commerces un enfer, a décidé de remettre des amendes salées de 2500$ à des magasins pour être restés ouverts après 17h. Des magasins de disques vinyles qui peinent à survivre. Je ne pouvais le croire, alors j’ai fait d’autres recherches. Mais c’est bien vrai, c’est relaté sur Radio-Canada, La Presse, TVA Nouvelles. La ville de Montréal dit que c’est une loi provinciale que les établissements commerciaux peuvent ouvrir seulement entre 8h et 17h. La ville dit également qu’elle n’y peut rien. C’est pas sa faute, mais elle est vite sur le piton pour donner des amendes pour le non-respect d’un règlement qu’elle ne contrôle même pas. Le commerçant de disque le dit lui-même : il fait le plus de revenu pendant les fins de journées et fermer à 17h vient carrément causer préjudice à son commerce. Il a ses dépenses à payer s’il veut survivre. Mais pendant ce temps-là, la grande librairie au coin de la rue a droit à une exemption et peut fermer à 22h. Allez savoir pourquoi. Je l’ai déjà dit une fois, deux fois, trois fois et je le redis encore. La ville de Montréal SURTAXE les petits commerces. Un commerce paye jusqu’à 4 fois plus en taxes municipales pour une surface comparable d’une propriété résidentielle. Quatre fois ! Avec autant de taxes à payer, est-ce qu’on pourrait s’entendre qu’un commerce peut décider à quelle heure il veut faire ses affaires ? C’est quoi, sommes-nous en 1950 ? L’internet ne ferme pas à 17h. Si le propriétaire veut faire des heures de plus dans son commerce, c’est son droit. Nous vivons dans une société où le gouvernement dicte ce qu’une personne peut ou ne peut pas faire chez lui. Que ce soit le « Bonjour Hi » ou autre, le gouvernement ne peut s’empêcher de mettre son nez dans ce qui ne le regarde pas. Le gouvernement nous dicte quoi dire, quoi penser. Nous sommes des zombies et il n’encourage pas la valeur du travail, la croissance en affaires et le succès. Être entrepreneur au Québec, c’est comme avoir une laisse au cou : tu peux pas faire ce que tu veux, sinon on te tire sur la laisse plus vite que t’as le temps d’avaler. Je suis frustré, mais encore plus, honteux de cet environnement malsain. Chaque fois que ce genre de nouvelle sort et que j’en discute avec mon épouse, c’est toujours le même questionnement. Qu’est-ce qu’on fait encore ici ? Cette ville est vraiment petite, en mentalité. On se fend en quatre pour faire un commerce unique, superbe et on y met tout notre amour. Mais en bout de ligne pourquoi ? Si tout est fait pour nous mettre des bâtons dans les roues. Les petits commerçants sont laissés à eux seuls. Ah non, c’est vrai, la mairesse promet une Xième consultation publique sur la question. Bien oui, on sait bien qu’à part dépenser l’argent des contribuables, ça ne donne rien. Mais pourquoi la mairesse ne prendre pas ses responsabilités pour laquelle elle a été élue ? Il est temps qu’elle nous démontre qu’elle sait prendre les rênes de cette ville et qu’elle sauve ce qui reste de l’écosystème des petits commerces indépendants. J’ai déjà fait ma prédiction de ce qui arrivera aux petits commerces sans une réelle intervention des élus en place. Je parle de la problématique depuis des années, mais rien ne semble passer, ou très peu. La ville y va de mesures placebos qui sont temporaires et n’ont aucune valeur à long terme. Peut-être que la ville préfère sauver les enseignes des commerces qui ferment, que de sauver les commerces eux-mêmes avant qu’ils ne ferment. Mais qui suis-je pour penser, je ne suis qu’un petit commerçant dans Rosemont. Voici un billet sur notre coup de cœur d’une artiste de Montréal : Amélie Bérubé. Elle a démarré sa petite entreprise nommée Gizmoutte Créations et affiche ainsi ses œuvres et produits disponibles. Nous avons tout de suite adoré son style et ses toiles pour les jeunes enfants ! Amélie Bérubé a découvert sa passion dès son très jeune âge. Elle a vite réalisé que le dessin faisait partie de sa vie et de son plaisir. Avec les années, elle a gagné en expérience et a complété plusieurs formations en art dont un baccalauréat en « Art Design » à l’Université de Concordia. Dans sa vie professionnelle, elle travaille comme artiste 2D pour diverses compagnies de jeux vidéo à Montréal et elle perfectionne continuellement son art en illustration digitale. Ce qui nous impressionne énormément, c’est la polyvalence de cette artiste. Son style s’adapte à différents besoins. Elle fait des œuvres adaptées pour les tout-petits comme pour les grands. Elle dessine et peinture sur un grand nombre de surfaces différentes : toiles, boites, pots, murales, digital et beaucoup plus. Vous désirez faire peinturer une partie du mur de la chambre de votre enfant avec un dessin amusant ? Elle peut le faire sur mesure et à votre goût ! Sur son site web Gizmoute Créations, vous pouvez voir un grand nombre de ses œuvres magnifiques. Elle fait par exemple des petites boîtes décoratives qui peuvent servir à contenir les dents de lait de bébé ! Elle a aussi un magasin virtuel où elle offre des centaines de produits arborant ses œuvres, comme des tasses, sacs, t-shirts, collants et encore plus. Vous pouvez également suivre et « aimer » sa page Facebook et son fil Instagram pour en savoir plus sur ses projets et expositions. Voici quelques exemples de son travail. Si vous avez besoin d’une toile pour un cadeau unique ou si vous voulez tout simplement en savoir plus sur son art, contactez Amélie Bérubé via son courriel de Gizmoutte Créations : [email protected] Elle est une artiste très sympathique aux multiples talents !
Il n’est pas toujours facile de trouver une activité amusante pour bébé et agréable pour vous. Heureusement, Bouge Petit est là pour votre bonheur ! Votre jeune enfant de 3 à 36 mois s’amusera dans notre espace de jeux tout en développant ses capacités motrices et sa dextérité. Vous pourrez le surveiller tranquillement en savourant une boisson chaude ou un smoothie. Notre espace café vous offre également un large choix de repas santé pour votre famille. Bouge Petit est situé à Montréal au 6546 avenue Papineau. N’oubliez pas de réserver vos places (obligatoire) avant de nous visiter. Au plaisir !
L’irréalité, c’est d’être commerçant à Montréal. J’en ai parlé dans trois billets l’année passée. Le problème : on a le taux de taxation commerciale le plus élevé au Canada. Montréal aime être numéro 1, alors voilà une statistique de plus dans son sac.
L’inspiration de ce billet me vient de l’écoute de la capsule « Un frein aux affaires, les taxes municipales à Montréal? » de l’émission Gravel le matin. Et l’inspiration me vient aussi d’une liste croissante d’annonces de commerces qui ferment : Magasin Arthur Quentin : fermé après 43 ans MEC sur St-Denis : fermé après 7 ans Saint-Jude Gym & Spa : fermé Librairie La Feuille Enchantée à Québec : fermé après 27 ans Magasin Lozeau sur St-Hubert : vendu après plus de 90 ans Et la liste continue chaque jour. Par exemple, la rue Saint-Denis a un taux d’inoccupation commercial de 23%. Un espace commercial sur quatre est vacant ; il est soit à louer, soit à vendre. Mais d’où vient cette hémorragie commerciale ? Il existe évidemment plusieurs sources au problème, comme la circulation automobile, les chantiers, le stationnement, la compétition. Mais la plus grande part du gâteau, c’est le taux de taxation élevé attribué aux commerces. J’en avais déjà parlé dans un billet précédent, Montréal a le taux de taxation pour commerces le plus élevé de tout le Canada : soit 37.76$ du 1000$ d’évaluation foncière comparativement à 24.40$ pour Toronto et 10$ pour Vancouver (pour l’année 2018). Ainsi, le ratio de taxation d’un immeuble non-résidentiel (commercial) comparé à un immeuble résidentiel est de 4 pour 1. Par exemple, pour la même superficie, un espace résidentiel payant 1,000$ en taxes municipales, l’espace commercial en paie 4,000$. Pourquoi les commerces payent donc si cher ? Puisque la valeur des immeubles à Montréal a explosée durant la dernière décennie et qu’aucun changement n’a été apporté par la Ville pour assouplir le fardeau fiscal des commerces. Ainsi les propriétaires d’immeubles refilent la facture des taxes aux commerces via les loyers des espaces. Il devient de plus en plus difficile de pouvoir en payer les frais et de continuer à être en affaires. Les commerces tombent, un à la fois. Si la Ville ne fait rien (ou peu) pour aider les commerces, il y a une bonne raison (outre le fait que ce ne sont pas les commerces qui apportent des votes aux élections). Comme le mentionne Jacques Nantel, professeur émérite à HEC Montréal et spécialiste du commerce de détail : « La Ville est encore convaincue que la taxe sur les édifices commerciaux, c'est la manne. » En d’autres mots, les commerces paient une large part des taxes que la Ville reçoit et c’est de l’argent facile. Si la Ville réduit la part des taxes des commerces, alors elle a un manque à gagner qu’elle devra obtenir ailleurs, possiblement en augmentant les taxes résidentielles, ou, oserai-je proposer, sabrer dans ses propres dépenses et frais d’administration. Fast forward 5 ans à 10 ans d’ici, à ce rythme, il ne restera pas beaucoup de commerces encore ouverts qui pourront soutenir la part commerciale de la facture globale de la Ville de Montréal. Cela signifie, qu’un jour ou l’autre, la Ville devra arrêter de saigner à blanc le non-résident, pour sa propre survie. Mais la vraie question est : quand se réveillera-t-elle ? Plus elle attend, plus elle extermine des commerces qui pourtant étaient encore viables il y a à peine quelques années. Mais avec chaque nouvelle année vient une nouvelle augmentation de taxes. Un poste de dépenses aux proportions maintenant disproportionnées pour les commerçants. Des villes comme Toronto et Vancouver ont bien compris cette problématique et ont réduit la taxe des propriétés non-résidentielles. Par exemple, encore le mois dernier, une baisse de taxes pour les propriétés non-résidentielles a été votée à Vancouver pour aider les commerçants. À leurs yeux, il en va de la survie des commerces et des petites entreprises. Atteindre un meilleur équilibre dans la balance de taxation entre le résidentiel et non-résidentiel est essentiel pour tous. Le commercial doit continuer à payer plus, mais sans non plus être dans une situation précaire ou de survie. Car en bout de ligne, le commercial va quitter et il y aura un manque à gagner pour la Ville. Tous ces locaux vacants finiront par peser lourd sur l’ensemble des finances de la Ville. Si la Ville de Montréal ne passe pas à l’action dès aujourd’hui, les commerces continueront de fermer et un jour quelqu’un à la perception de la Ville va réaliser qu’il n’y a plus assez d’argent qui entre. Car même si la Ville de Montréal a offert un léger répit cette année aux commerces lors de son budget 2019, il faut réaliser que le problème est simplement décalé d’une année et que rien n’a été réglé. Si la Ville a besoin d’idées pour relancer l’économie locale, en voici quelques-unes que j’offre gracieusement : - réduire le taux de taxation du non-résidentiel - réduire le prix des permis commerciaux - inciter les immeubles non-résidentiel à être rénovés en offrant un crédit de taxes - surtaxer les propriétaires qui laissent leurs immeubles à l'abandon La Ville de Montréal a besoin de redynamiser son économie des petits commerces. Il est encore temps pour elle d’agir, mais le temps presse. Globalement pour la population, les commerces sont importants pour tous, que ce soit pour les emplois qu’ils génèrent, l’accès à leurs produits et services, ou la joie de vivre d’être et d’habiter à Montréal. Nous avons tous une responsabilité de passer le message à notre administration municipale. Trop longtemps, la Ville a ignoré le problème. Il est maintenant temps de passer à l’action. Aussi à lire : Billet des fondateurs : L’irréalité d’être un commerçant à Montréal (Rosemont) Billet des fondateurs : L’irréalité d’être un commerçant à Montréal (Rosemont) – Partie 2 Les commerçants de Montréal, les plus taxés au Canada ? Bouge Petit offre l’environnement idéal pour le développement physique et moteur de votre bébé et tout-petit (3 à 36 mois). Nous avons une aire de jeux sécuritaire pour bébé et un espace café pour vous permettre de relaxer, discuter entre amis et rencontrer d’autres parents. Unique à Montréal, vous allez adorer !
Parfait pour journée froide, nuageuse, pluvieuse ou juste pour vous donner une raison de sortir de la maison ! Groupe de mamans ? Vous pouvez réserver un jour de semaine. Voir notre page Groupes. Voir nos tarifs d’accès. Réservation obligatoire en tout temps. [ Petite mise à jour, car ce texte génère beaucoup de commentaires. Nous sommes conscients que les membres du personnel font ce qu’ils peuvent avec les moyens qu’ils ont à leur disposition. Cela dit, comme société nous devons cesser d’accepter ces demi-mesures « quand tu es vraiment malade, alors le système fonctionne très bien ». Non il n’est pas normal d’avoir des conditions aussi piètres dans nos hôpitaux. Certaines personnes ont eu des bonnes expériences. Mais pour toutes les autres qui ont vécu des difficultés qui auraient pu être évitées, alors il est normal de pouvoir le dénoncer afin que les choses changent. Ce texte n’indique pas toutes nos difficultés vécues, mais j’en ajoute une autre en boni : l’hôpital a fait une erreur sur la date d’accouchement du Constat de naissance de notre bébé. Ce texte reflète notre opinion sur notre expérience personnelle. ]
Mon épouse vient de donner naissance à notre 3e enfant. Tous ses accouchements ont eu lieu à l’Hôpital Sacré-Cœur de Montréal, alors je peux dire qu’on commence à s’y connaître avec l’endroit. Mais je ne pensais pas que l’hôpital pouvait faire pire visite après visite. Avez-vous visité Sacré-Cœur, au service d’accouchement ? Mon épouse était sortie en pleurant après avoir vu l’état des installations lors de la « visite d’accueil ». On se croit vraiment au début de 1900 et que la technologie n’a pas évoluée depuis. Par où commencer ? Car tout semble croche dans cet hôpital. Je commence par ce qui m’a frustré le plus : OÙ EST L’ANESTHÉSISTE ??? Parce qu’il ne s’est jamais présenté pour administrer l'épidurale. Il semble que les accouchements, c’est le dernier de ses soucis. Il (ou elle) est peut-être trop important(e) pour daigner se déplacer d’un étage, avec un salaire qui doit certainement dépasser les 500,000$ par an (lire et lire sur les spécialistes). Lors du premier accouchement, mon épouse a eu une épidurale. Mais pour l’anesthésiste, c’était une injection de plus dans ses statistiques. Cela semblait déranger le médecin de faire son travail. Et il a fallu que mon épouse attende, assise inconfortablement sur le bord du lit pendant une bonne demi-heure en état de douleur avancée, car il fallait que mon épouse soit « en position et prête » pour l’arrivée de l'anesthésiste. Mon épouse voulait se coucher sur le côté à cause des douleurs, mais les infirmières ont mentionnées que le médecin serait fâché et retournerait sans administrer l’analgésie péridurale lombaire à mon épouse. Incroyable, on se croirait dans un fast-food. Lors du deuxième accouchement, le travail de mon épouse a été rapide alors elle n’a pas eu le temps d’obtenir l’épidurale. C’est pourquoi cette fois-ci, nous voulions l’épidurale dès que les contractions étaient avancées. Mais le « protocole » de l’hôpital a fait en sorte que ce n’est jamais arrivé. À commencer par l’analyse sanguine nécessaire à donner le feu vert qui n’a pas été faite dans les temps. C’est seulement après les cris de mon épouse que l’infirmière en charge a appelé le laboratoire et qu’ils ont dit « on vous le fait là », soit 45 minutes trop tard. Qui est en charge de ce labo ? S’il y a une analyse sanguine pour une épidurale, il ne faut pas attendre dernière minute, c’est le gros bon sang. Mais au-delà des raisons que le département nous donne, je me demande si l’hôpital ne le fait tout simplement pas intentionnellement de faire en sorte d’éviter les épidurales. Car chaque épidurale représente des frais additionnels pour l'hôpital et un ajout de tâches additionnelles pour les infirmières. Après tout, même une infirmière nous a mentionné que ça « donne plus de travail ». Pourquoi alors offrir l’épidurale à la patiente et lui faire signer une décharge si en bout de ligne on ne lui administre pas ? Après l’accouchement, mon épouse et bébé sont transférés dans une petite chambre privée (au modique coût de 202$ / jour). Que la chambre soit vieillotte, sans toilette, avec un petit lavabo avec eau-chaude eau-froide en deux robinets séparés, avec de l’équipement qui n’a pas été renouvelé depuis la construction de l’hôpital, je peux le supporter après l’accouchement vécu. Mais qu’il n’y ait pas d’air climatisé, c’est vraiment consternant. La chaleur de la chambre était insupportable et à un point on a cru que bébé était en déshydratation. Et ce n’était pas la canicule de la semaine passée, alors je n’ose imaginer la situation précaire des parents et leurs bébés qui étaient là à ce moment. J’ai vérifié et il semble que toutes les chambres du département sont ainsi. La solution de l’hôpital ? Installer des petits ventilateurs sur la table près du lit. La plupart des infirmières qui nous ont assistées sont gentilles, quoique très occupées. Alors quand on appuie le bouton pour avoir de l’aide, c’est souvent un préposé au service des chambres qui vient nous demander ce qu’on veut. « On veut juste parler à notre infirmière ! » Avec toute la techno d’aujourd’hui, je ne peux pas croire que le petit bouton allume une lumière au-dessus de notre porte de chambre, pendant que les infirmières discutent entre elles dans leur bureau au fond du couloir. Certaines infirmières arrivent souvent de 30 à 60 minutes plus tard. L’administration de l’hôpital semble couper dans les installations et les infirmières, possiblement aussi dans les médecins. Car le seul médecin disponible (en cas de problème) lors de l’accouchement était un gynécologue étudiant. Le médecin de mon épouse avait été appelé sur le tard par les infirmières alors elle tardait à arriver. Clairement, l’équipe au département des naissances n’étaient pas prêtes à toute éventualité. Quand notre médecin est arrivé, mon épouse a pleuré de joie. Notre petite est née quelques minutes plus tard, avec l’aide réconfortante de notre médecin. Il est difficile de décrire avec exactitude la frustration et la déception des services offerts à l’Hôpital Sacré-Coeur. La naissance d’un bébé est un moment si beau, mais l’environnement fait en sorte que les souvenirs sont entachés de mauvaises expériences. Est-ce vraiment juste à l’Hôpital Sacré-Cœur ? Car on a eu des expériences très positives au Children’s Hospital et au Shriners Hospital. Je sais que l’Hôpital Sacré-Coeur a un projet pour un tout nouveau département des naissances dû en 2020 qui aura l’air climatisé, mais en attendant, voici la dure réalité pour les familles. N’hésitez pas à commenter vos propres expériences d’accouchement à Sacré-Cœur ou un autre hôpital, car on aimerait savoir si c’est une problématique généralisé au Québec. |
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Août 2024
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