Bouge Petit approche ses 6 années d’existence. Beaucoup de choses sont arrivées pendant ces années, et pour n’en nommer que quelques-unes : la naissance de notre 4e enfant, la covid, l’école à la maison, ma récente conversion en Christ, le retrait de ma naïveté (quoique toujours en travail continuel).
J’ai un souvenir vivide comme si c’était hier, en janvier 2018, alors que Bouge Petit était dans sa première année, que j’écrivais un billet sur ce blog parlant de mes frustrations en tant que petit commerçant. J’en remettais alors avec un deuxième billet un mois plus tard, qui avait même eu l’effet d’avoir la Ville de Montréal de me contacter et mettre en place une équipe pour se pencher sur les problèmes. Ma naïveté d’antan ! En 2018, j’avais de la frustration constante en moi. Compréhensible : j’investis temps, argent, énergie, famille dans un projet, pour voir des embuches qui sont démesurées et anti-productives. Aujourd’hui je relis mes billets, et j’acquiesce simplement, « oui ». Vous savez certainement le sentiment : vous travaillez fort, vous semblez avoir du succès, vous êtes occupés par tout et rien, et vous réussissez à mettre quelques heures d’activités par semaine en famille avec vos petits. De l’extérieur, on vous pense en contrôle. De l’intérieur, par contre, il y a toujours quelque chose qui cloche, un problème n’attend pas l’autre, pas moyen d’avoir la paix. Les obligations s’accumulent, votre agenda déborde, vous courrez après votre temps, vous n’avez pas le temps de tout faire, vous ne voyez pas grandir vos enfants. Bref, bienvenue dans le « rat race ». Alors, on met la faute sur tout et tout le monde. Trop de taxes, trop de dépenses, pas assez d’argent, difficultés de trouver des employés, difficultés ici et là. Sans surprise, j’étais comme cela. Pendant la covid, Bouge Petit a été fermé pendant plus d’un an et demi. Quand on vient vous retirer votre seul revenu, à vous et votre épouse, ça accélère votre prise de conscience. On réalise rapidement que nous vivons dans un monde où les règles du jeu ne sont pas sous notre contrôle. La frustration tant existante en 2018, on la retrouve centuplée soudainement, sans progression graduelle. Entre ça et un accident de voiture dans un mur, la différence n’est que métaphorique. Je peux vous garantir, quand on se retrouve acculé au mur, on change notre perspective sur la vie. Mon épouse et moi sommes entrepreneurs, ce n’est pas notre première business. Nous connaissons les risques inhérents à être en affaires. Mais quand on atteint l’apogée de la montagne des montagnes, clairement la naïveté tombe. On remet alors tout en question. On recherche réponses. Dans ce processus, j’ai réalisé beaucoup de choses. J’ai réalisé qu’il y a beaucoup trop de mensonges dans ce monde pour y vivre sainement. Mais qui a dit que pour être heureux, il faut s’endetter en hypothèque pour avoir la grosse maison, avoir les deux voitures de l’année, placer nos billes en REER optimisé par un conseiller qui travaille pour une multinationale qui n’a pas notre intérêt à cœur, avoir notre bas de laine pour nos vieux jours, travailler plus pour la prochaine promotion, envoyer les enfants à la garderie et à l’école pour pouvoir travailler le plus possible pour recommencer à nouveau à s’endetter d’avantage et ainsi de suite. Le « rat race ». Ça sonne familier ? Normal, on nous endoctrine et nous gave de publicités depuis notre naissance pour ce but. On nous dit de rester en rang, ou sinon vous êtes un imbécile heureux qui va finir sa vie pauvre dans la rue. Ce qu’on oublie ? Demain est un autre jour. Qui sait si demain on sera là ? Combien de personnes connaissez-vous qui sont tombées gravement malades dans les derniers mois ? Beaucoup trop. Autour de nous, facilement une dizaine, pourtant rien n’indiquait cela venir. Ces gens avaient leur plan de vie, mais à quoi bon, maintenant. Quand on vous coupe votre humanité, on pense à beaucoup de choses. La question la plus importante est, dans quel monde vivons-nous ? Dans un monde où nous n’avons aucun contrôle, même si on veut nous laisser penser autrement. Dans un monde où les gens ne croient plus en rien, alors nécessairement, il faut croire en quelque chose, donc le gouvernement est le point de repère. Et quand on réalise qu’on nous ment en pleine face et qu’on ne croit plus en rien, on ne peut rester ainsi. Notre cœur ne peut être rempli par le vide. Je me suis alors tourné vers Jésus. Cela a été un processus graduel, mais éventuellement j’ai ouvert mes yeux à la vérité. Vous savez cette frustration, et ce vide en moi, tout cela est disparu en même temps. Alors je peux relire ce que j’écrivais jadis, et dire « oui », sans ressentir frustration. Tous nos problèmes ne sont rien à comparer à l’amour que Dieu a pour nous. Lorsqu’on donne sa vie à Jésus, tous les problèmes du monde vous passent par-dessus la tête, car le Saint-Esprit est en vous. Si vous pensez que votre vie est sans problème, que vous ne pourrez pas vivre le genre de situation que j’ai vécu, may God open your eyes. Mais si tel est le cas, je vous inviterais à la précaution, et je vous dirais ceci : il n’est pas trop tard pour, vous aussi, chercher un vrai sens à votre vie, en acceptant Jésus, notre sauveur. Mais vous pensez « pourquoi cela, ma vie est bonne : bon travail, maison, voiture, enfants à l’école avec plans futurs pour l’université, la famille ca va bien on voyage à Disney ou dans le sud chaque année, belle retraite à venir. Et puis, le gouvernement me dit que la religion c’est pas bon. » Je réponds ici simplement : globalisme. Faites vos recherches. Après tout, pour beaucoup, vous avez fait des études universitaires, vous êtes certainement en mesure de faire ces recherches. Mais en parlant avec les clients, surprenamment, très peu sont avertis. C’est normal, le gouvernement en fait partie. Ici n’est pas le temps de rentrer dans le sujet, mais sachez que l’avenir est préoccupant. Mais si vous devez retenir quelque chose de ce texte, sachez que ce qui compte, à ce point-ci, c’est d’être sauvé par la grâce de Dieu. Un jour, le saviez-vous, nous serons jugés pour notre temps sur terre. N’aimeriez-vous pas avoir l’assurance d’avoir bien fait et d’aller au ciel ? Moi, définitivement. Car après-tout, l’éternité, c’est long. Cela commence donc par rechercher Jésus, et suivre son chemin dans votre vie. Vous ouvrirez alors votre cœur sur ce qui est important. Le temps presse, sinon je n’aurais pas écrit cela pour vous, aujourd’hui. Mon cœur demande que je partage la bonne nouvelle avec vous, ma partie est faite, à vous maintenant de prendre la décision, la décision la plus importante de toute votre vie. Soyez bénis.
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